Les réseaux sociaux sont bien plus que des outils de communication pour les clubs de football. Ils leur permettent également de générer des revenus conséquents. A ce jeu-là, le Barça est le roi.
A quoi mesure-t-on l’influence d’une équipe sportive sur le public ? En bonne partie grâce à son succès sur les réseaux sociaux. Et à ce petit jeu-là, les clubs de football sont les rois. Selon une étude menée par la société Hookit pour le magazine américain Forbes, 7 des 10 écuries les plus porteuses sur Facebook, Twitter et Instagram réunis (soit les trois plus gros réseaux sociaux) concernent le ballon rond.
Le Barça écrase la concurrence
Au sommet de la hiérarchie, on retrouve le FC Barcelone qui compte pas moins de 145 millions de fans et a généré plus d’un milliard d’interactions (commentaires, partages, likes, retweets) ! A quoi cela sert-il ? A valoriser l’image de marque du club, mais aussi à engranger de gros sous. 25,3 millions d’euros en l’occurrence pour les Blaugrana. « Le nombre de fans peut être impressionnant, mais c’est l’engagement de ces derniers qui est particulièrement intéressant lorsqu’il s’agit d’un contenu promotionnel », a expliqué le dirigeant de Hookit, Scott Tilton.
Le PSG en 15e position
Pour comparaison, les 32 franchises de NFL (football américain) totalisent à eux tous 141 millions de fans… Le Real Madrid et Manchester United complètent le podium mais loin derrière le Barça en termes de revenus, avec 12,1 millions de dollars obtenus. De son côté, le PSG – en hausse – se classe en 15e position avec 32,7 millions de fans, dont 25,4 millions sur Facebook. Soit près de cinq fois moins que le club catalan.
La première équipe hors football du classement pointe seulement à la 7e place, il s’agit des mythiques Los Angeles Lakers (basket). Les Warriors de Golden State et les Cavaliers de Cleveland émergent également dans le Top 10, complété par Arsenal, Chelsea, le Bayern Munich et Manchester City.