Lassana Diarra ne souhaite plus porter le maillot de l’OM. Un an après son arrivée, le milieu de terrain recherche un nouveau club, capable de lui offrir un salaire très élevé.
Pendant que le groupe marseillais effectue un stage en Allemagne, Lassana Diarra est resté au centre d’entraînement de Marseille. Officiellement pour soigner sa blessure au genou contractée juste avant le début de l’Euro 2016. Mais selon L’Equipe, le milieu de terrain serait en réalité guéri et s’entraînerait seul, dans l’attente de son transfert.
L’ancien Madrilène ne souhaite plus porter le maillot marseillais, malgré un contrat jusqu’en 2019. Le joueur avait toutefois pris soin d’inclure une clause sous-seing privé l’autorisant à quitter la cité phocéenne dès cet été en cas de non qualification pour une Coupe d’Europe. Tandis que le futur ex-président Vincent Labrune fait tout pour obtenir une indemnité de transfert, les offres reçues n’ont pour l’heure pas convaincu Lassana Diarra.
Diarra demande un salaire équivalent à sa dette envers le Lokomotiv…
Et pour cause. Toujours selon L’Equipe, ce dernier désire uniquement rejoindre un club capable de lui offrir un salaire de 10 millions d’euros par an, soit le montant que la justice lui a ordonné de verser à son précédent employeur, le Lokomotiv Moscou, pour non respect de son contrat. A ce prix-là, les candidats ne se bousculent pas. Les meilleures propositions à ce jour seraient venues de Chine, et du Spartak Moscou qui lui offrait 7 millions d’euros. Insuffisant à son goût…
Son agent se serait tourné vers l’Angleterre ces derniers jours, mais sans trouver chaussure à son pied. Les deux pistes les plus sérieuses actuellement, mèneraient à l’Inter Milan et Fenerbahçe. Il est toutefois fort probable que ces deux clubs n’accepteront pas de s’aligner sur ses exigences salariales. Il est également permis de se demander – au-delà du volet financier – quel écurie prendra le risque de recruter un joueur qui a fini devant les tribunaux avec le Lokomotiv, et qui affirme aujourd’hui, contre l’avis du président marseillais, avoir le droit de partir librement…