Le mercato de l’OM a débuté avec l’arrivée surprise d’un défenseur japonais : Hiroki Sakai. Que faut-il en penser ? Son sélectionneur Vahid Halilhodzic valide ce choix. Pas la presse allemande…
L’Olympique de Marseille a débuté son mercato avec un transfert surprise : celui d’Hiroki Sakai. Libre de tout contrat après quatre saisons à Hanovre, le latéral droit de 26 ans (1,83m, 70kg) a officiellement signé en faveur du club phocéen jeudi, en même temps que deux autres joueurs : Henri Bedimo et Saïf-Eddine Khaoui. Il devient le deuxième joueur nippon à enfiler le maillot marseillais après Koji Nakata qui n’avait pas laissé un grand souvenir.
Pour Halilhodzic, l’OM a fait un bon choix
A quoi faut-il s’attendre avec cet international japonais (27 sélections) ? Sélectionneur du Japon depuis mars 2015, Vahid Halilhodzic pense que l’OM a fait un bon choix. « C’est avant tout un arrière droit, même s’il a beaucoup de qualités offensives et défensives. Il est très costaud. Je pense que l’OM a fait un bon choix, surtout qu’il arrive gratuitement, il n’y a pas à payer de transfert », a-t-il confié au Phocéen. « Après, le renouveau de l’OM ne dépend pas de lui, le club est dans une situation compliquée. Mais j’espère qu’ils vont reconstruire une très belle équipe pour l’an prochain », a ajouté l’ancien buteur nantais.
Sakai, première erreur du mercato pour l’OM ?
Mais coach Vahid est-il vraiment objectif dans son analyse ? Outre-Rhin, le son de cloche est bien différent. « Honnêtement, je ne comprends pas pourquoi un club comme l’OM est venu chercher Sakai, même en tant qu’agent libre. J’ai même du mal à me souvenir d’un match convaincant de lui en 4 années passées à Hanovre », a lâché le journaliste de Fussball Transfers, Lukas Heimbach à FootMercato.
« C’est vrai qu’il n’a pas été très bon cette année, avec la relégation de Hanovre, mais il présente des aspects positifs. Il travaille beaucoup sur le terrain, est rapide et endurant. C’est un coéquipier sur lequel toute l’équipe peut compter. Par contre, son apport offensif est limité, il n’est pas forcément à l’aise sous pression », a tempéré son collègue Tobias Feldhoff. Ca promet…