Le sélectionneur de l’équipe d’Angleterre, Sam Allardyce a démissionné de ses fonctions à la suite des révélations de corruption du journal The Telegraph.
Séisme de très forte magnitude de l’autre côté de la Manche ! Accusé d’être corrompu après avoir été piégé par une caméra cachée par les journalistes du journal The Telegraph, Sam Allardyce a démissionné de son poste de sélectionneur de l’équipe nationale d’Angleterre ce mardi soir !
Allardyce s’excuse auprès de la FA et démissionne
« J’avais été très honoré d’être nommé en juillet et je suis profondément déçu de cette issue. Cet après-midi, j’ai eu une réunion avec Greg Clarke et Martin Glenn, à qui j’ai présenté mes plus sincères excuses pour ce que j’ai fait. Même s’il était clair dans les conversations enregistrées qu’aucun des arrangements proposés ne nécessitait l’approbation de la FA, je reconnais avoir tenu des propos qui l’ont mis dans l’embarras », a réagi Sam Allardyce par le biais d’un communiqué.
67 jours seulement après sa prise de fonction, le successeur de Roy Hodgson est contraint de se retirer par la petite porte après n’avoir dirigé qu’un seul match officiel à la tête de l’Angleterre. Le sélectionneur des Espoirs, Gareth Southgate assurera l’intérim lors des quatre prochains matchs des Three Lions.
Allardyce a franchi la ligne blanche
Lundi soir, The Telegraph avait dévoilé les conclusions de son enquête sur la corruption dans le football anglais. Au cours d’une conversation tenue lors d’une tournée à Singapour et Hong-Kong, le désormais ex-sélectionneur anglais avait accepté un deal avec ses interlocuteurs qu’il pensait être des représentants d’une firme asiatique désireuse d’investir sur le marché des transferts anglais, mais qui étaient en réalité des journalistes.
Ce deal était le suivant : Sam Allardyce acceptait un chèque de 400 000 livres (environ 450 000 euros) en échange duquel il les aidait à contourner les règles de la Fédération anglaise (son propre employeur) sur les TPO (Third Party Ownership), c’est à dire la copropriété d’un joueur entre clubs et investisseurs privés, une pratique interdite par la FIFA depuis le 1er mai 2015.