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Barça : Bartomeu joue les Calimero face au PSG

Parc des Princes, PSG

Crédit photo : b-hide the scene / Shutterstock.com (165)

Le président du Barça, Josep Maria Bartomeu s’est exprimé sur les soutiens étatiques dont bénéficient le PSG et Manchester City.

Nous vous en parlions ce week-end, le Paris Saint-Germain devrait recevoir un arbitrage favorable de la part du Tribunal arbitral du sport ce qui devrait lui permettre d’échapper à toute sanction dans le cadre du fair-play financier de l’UEFA pour la période 2014 – 2017. Une bonne nouvelle pour les champions de France, pas forcément du goût de ses détracteurs comme le virulent président de la Ligue espagnole Javier Tebas.

Bartomeu pointe du doigt les sponsors du PSG

Ni de leurs concurrents européens, comme le Barça. « Les clubs-Etats, comme le PSG ou Manchester City, sont des cas à part. Car ils reçoivent de l’argent qui ne provient pas de l’industrie du football. Nous, au Barça, nous ne pouvons injecter que l’argent que nous générons nous-mêmes », a réagi Josep Maria Bartomeu. « Ce que j’espère, c’est que les clubs respectent les règles du fair-play financier. Il faut voir les sponsors : sont-ils réels ou ne le sont-ils pas ? C’est à l’UEFA de le déterminer à travers son département de fair-play financier », a ajouté le président blaugrana auprès du Figaro.

Non, le Barça n’injecte pas uniquement l’argent qu’il génère lui-même

Effectivement, le Barça ne peut pas compter sur l’appui d’un Etat, comme le fait le PSG par le biais de sociétés qatariennes écran qui lui fournissent de juteux contrats de sponsoring. Le club catalan possède en revanche une arme dont ne disposent pas les Parisiens. En effet, le leader de la Liga a reconnu avoir contracté un prêt de 140 millions d’euros pour financer sa dette, auprès de deux fonds d’investissement américains.

Il peut donc ainsi se financer à crédit et non uniquement sur la base de ses recettes actuelles, contrairement à ce qu’énonce Josep Maria Bartomeu. Une pratique tolérée par l’UEFA à condition que cette dette soit bien gérée. Or en France, les banques rechignent à accorder des crédits à des clubs de football. Le Paris Saint-Germain aurait donc du mal à faire comme le Barça s’il le désirait.

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