L’ancien gardien Fabien Barthez ne comprend pas le choix d’Unai Emery de mettre ses deux gardiens, Kevin Trapp et Alphonse Areola, en concurrence.
Trois matchs consécutifs sans victoire, l’inefficacité d’Edinson Cavani, la mise à l’écart du groupe d’Hatem Ben Arfa… Les sujets polémiques ne manquent pas au Paris Saint-Germain actuellement, et les critiques fusent de toutes parts, notamment à l’encontre d’Unai Emery. Parmi ses faits d’armes depuis sa prise de fonction, le nouvel entraîneur du club de la capitale a choisi de ne pas choisir de titulaire pour le poste de gardien.
Barthez n’aurait pas accepté la concurrence
Kevin Trapp et Alphonse Areola sont mis en concurrence comme n’importe quel joueur de champ. Jusqu’à présent, l’Allemand a joué les matchs de championnat, tandis que le Français a été aligné en Ligue des Champions. Une situation incompréhensible pour l’ancien gardien de l’équipe de France (87 sélections), Fabien Barthez.
« Je n’aurais pas accepté (cette mise en concurrence). Impossible ! J’ai connu pas mal de gardiens, d’entraîneurs, je partage une autre philosophie que celle de l’entraîneur du PSG. Un gardien, ça reste un gardien, le poste est différent. Il n’y en a qu’un ! Ce n’est pas un joueur de champ », a-t-il tonné au micro de RMC.
Emery n’est pas le premier
« Le capital confiance est essentiel dans ce rôle. Je trouve ça dur pour des gardiens et la préparation des matchs. Il faut le mettre dans la meilleure des conditions, les meilleures dispositions. Quand un gardien se troue, c’est important de rejouer derrière. C’est beaucoup dans la tête pour un gardien. Il faut être serein de ce côté là », a jugé le champion du monde 1998.
Unai Emery n’est pas un précurseur en la matière. Ces dernières années, les entraîneurs du Real Madrid et du FC Barcelone en particulier, n’avaient pas hésité à procéder de la sorte. L’ancien coach du FC Séville était alors aux premières loges pour juger de la pertinence de cette philosophie, il est vrai assez inhabituelle historiquement.