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Mercato / OM : Diouf tacle un dirigeant important du club

Pape Diouf

Crédit photo : Images de IconSport

L’ancien président de l’OM, Pape Diouf, n’a pas été tendre avec le directeur sportif Andoni Zubizarreta par le biais de Téléfoot.

Lors de cet entretien, Diouf a indiqué tout d’abord qu’il pouvait « comprendre » la réaction d’André Villas-Boas suite à l’arrivée de Paul Aldridge (En savoir plus). Le coach portugais « n’a pas été informé » de cette dernière. Malgré cela, Pape Diouf a admis que le président Jacques-Henri Eyraud ait pu avoir envie, à ce stade de la saison, d’être épaulé par Aldridge. Pour l’ex-dirigeant de l’OM, l’Anglais est un grand professionnel.

« Être président de l’OM, ce n’est pas simple. Je ne connais pas personnellement Jacques-Henri Eyraud mais je peux comprendre son attitude. Je connais très bien Paul Aldridge en revanche. C’est un homme d’une très grande qualité », a-t-il souligné. Puis Diouf a dézingué Zubirreta. Pour lui, Aldridge a posé ses valises au Stade Vélodrome « pour essayer de vendre des joueurs », chose que « Zubizarreta n’est pas arrivé à faire » depuis un bout de temps.

Diouf croit qu’Eyraud est pris dans un étau

Pape Diouf considère clairement que l’ancien gardien espagnol a des « carences ». Du coup, il n’est pas surpris que Paul Aldridge soit venu les « pallier » à ce stade du mercato hivernal. L’homme d’affaires franco-sénégalais sait très bien que Jacques-Henri Eyraud doit composer avec les exigences du propriétaire Frank McCourt et, en parallèle, celles de Villas-Boas.

« Il y a une quadrature du cercle. D’un coté, un actionnaire qui souhaite que les finances soient ramenées sur de bons rails. De l’autre, un entraîneur qui ne pense qu’aux bons résultats et à juste raison. Donc ça devient compliqué pour un président. » Le recrutement d’Aldridge, qui connaît bien le marché anglais, est donc encore plus justifié aux yeux de Diouf.

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