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Dortmund 2-1 PSG : Paris est pathétique

Thiago Silva et Neymar

Crédit photo : Icon Sport

Auteur d’une prestation sans contenance, le PSG s’est incliné (2-1) à Dortmund en 8e de finale aller de la Ligue des Champions. Un moindre mal finalement.

Leonardo pestait il y a dix jours contre « la négativité » des observateurs du Paris Saint-Germain. Doit-on toujours être positif après la défaite (2-1) subie à Dortmund mardi soir en 8e de finale aller de la Ligue des Champions ? Après cette bouillie de football offerte par les troupes de Thomas Tuchel ? A quoi bon flinguer le championnat de France si c’est pour délivrer ça sur la scène continentale ? Année après année, le même constat, la même amertume.

Le PSG… comme d’habitude

Un jeu stéréotypé au possible, un collectif inexistant, sans allant, sans vie, une faiblesse technique indigne des noms affichés au dos des maillots, un manque d’impact physique, d’engagement dans les duels, un mental de poussins. Un Kylian Mbappé qui ne fait pas beaucoup d’efforts, un Neymar qui ralentit le jeu, un Marco Verratti à la hauteur mais qui finit par prendre le fameux carton jaune idiot qui le suspendra pour le match retour. Un Thiago Silva, capitaine naufrage, carbonisé, qui envoie encore une fois des ondes négatives à une équipe qui se cherche toujours un patron.

Tuchel casse la confiance

Et que dire de Thomas Tuchel. Car s’il n’y avait pas d’équipe, y avait-il au moins un entraîneur à la hauteur ? Ca ne saute pas aux yeux. C’était quoi cette organisation tactique ! Deux mois que le PSG joue en 4-4-2, un système revendiqué par les stars offensives de l’équipe… Tout ça pour revenir à un 3-4-3 non travaillé depuis des lunes, sans saveur, frileux, sans ambition.

Quel était le message envoyé à l’adversaire en commettant ce choix ? Quel était le message adressé à ses propres joueurs, si ce n’est insinuer le doute, casser la confiance, briser les automatismes travaillés depuis des semaines, déstabiliser son équipe à un moment où elle avait surtout besoin de s’appuyer sur ses certitudes ? Ou cette désagréable constatation que l’histoire se répète inlassablement.

Une lueur dans la nuit de Dortmund toutefois : malgré tout cela, Paris n’a qu’un but de retard au tableau d’affichage. Un petit miracle en soi. Tous les espoirs sont donc encore permis. A condition évidemment d’une remise en question rapide. D’arrêter d’avoir peur quand l’adversité augmente, et de se mettre enfin à jouer.

Images de IconSport

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