Lors de l’émission Téléfoot (TF1), Michel Platini a ouvert la parenthèse qui concernait son passage, plus que décevant, sur le banc de l’équipe de France
Entre 1988 et 1992, l’ex-meneur de jeu des Bleus avait officié en tant que sélectionneur. Après avoir succédé à Henri Michel, qui ne parvenait pas à obtenir des bons résultats lors des éliminatoires de la Coupe du monde 1990, Michel Platini n’avait pas pu redresser la barre.
Les Français avaient donc fait partie de la liste des grands absents du rendez-vous italien après avoir participé aux deux dernières demi-finales planétaires (1982 et 1986). Malgré cela, « Platoche » avait conservé la confiance de la Fédération. Le parcours remarquable de son escouade, lors des qualifications pour l’Euro 1992, avait fait monter la barre d’optimisme dans l’Hexagone (8 victoires en 8 matches).
Platini n’a pas vraiment d’amertume
Mais la campagne des matches amicaux, pour préparer la compétition, avait commencé à susciter des doutes. Lors de la phase finale du Championnat d’Europe, disputé en Suède, l’équipe de France avait manqué le coche (1-1 contre la Suède, 0-0 face à l’Angleterre et défaite 1-2 face au Danemark). Après cette élimination piteuse, Michel Platini avait rendu son tablier pendant le mois de juillet 1992.
Sur TF1, l’ex-président de l’UEFA a déclaré qu’il s’était quand même régalé à la tête de la sélection. Il a indiqué qu’il avait « beaucoup aimé » cette expérience. Pour lui, c’était formidable de diriger « une belle équipe, avec des mecs qui avaient des couilles ». A ses yeux, les Bleus de l’époque « allaient au charbon » et aimaient « se battre » sur le rectangle vert. Il a insisté en soulignant le fait que les Tricolores aimaient « l’équipe de France » et étaient « fiers d’y être ».