Le président de la FIFA, Gianni Infantino, peut compter sur les autres membres de l’instance afin de le soutenir actuellement.
Rappelons tout d’abord que l’Autorité de surveillance du Ministère de la Confédération helvétique (AS-MPC) a publié un rapport d’enquête. Ce dernier met en avant le fait qu’il y aurait eu une collusion entre Infantino et le parquet suisse. En clair, le président de la FIFA aurait essayé, il y a cinq ans, d’avoir des informations liées à une enquête menée contre l’instance qui régit le football mondial.
Pour y parvenir, l’homme d’affaires aurait demandé à un de ses proches de rencontrer le procureur général de la Confédération, Michael Lauber. Cela se serait produit 7 mois environ avant la nomination de Gianni Infantino à la tête de la FIFA. Deux jours après les informations relayées par Le Monde, l’organisation a réagi au sujet de ce rapport de 48 pages.
Infantino victime d’un… complot ?
Aux yeux de l’instance, ce dernier « contient une théorie du complot inventée ». En résumé, Infantino aurait eu une bonne raison de vouloir obtenir des informations. « Il avait intérêt à se renseigner pour savoir si les procédures FIFA étaient dirigées contre deux concurrents directs pour la présidence. » Objectif : « savoir si les procédures n’étaient pas dirigées contre lui » lorsque l’instance traversait une grosse crise de gouvernance (Blatter).
« En juillet 2015, Gianni Infantino n’avait pas l’intention de se présenter à la présidence de la FIFA et soutenait pleinement la candidature de Michel Platini », a rappelé l’instance. En résumé, Infantino voulait seulement « coopérer pleinement avec les autorités tant en Suisse que dans d’autres pays jusqu’à la conclusion de ces enquêtes, et jusqu’à ce que les auteurs de délits soient tenus responsables des dommages » causés à la FIFA.
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