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Ligue 1 : Kombouaré tape encore du poing sur la table !

Antoine Kombouaré

Crédit photo : Images de IconSport

L’ancien entraîneur de Toulouse, Antoine Kombouaré, pense que les acteurs (joueurs entraîneurs…) doivent entamer un bras de fer avec la LFP.

Dans les colonnes de L’Equipe, Kombouaré a répété qu’il désirait voir une Ligue 1 avec 22 clubs la saison prochaine. « Je veux lancer un appel à ma corporation, à mes amis entraîneurs, aux joueurs. Ce qui se passe actuellement, la relégation d’Amiens et Toulouse, constitue une profonde injustice. Le foot a l’occasion unique de faire preuve d’humanité et de solidarité, mais aussi de bon sens et de courage. »

Pour le technicien libre de tout contrat, « c’est le moment de montrer une autre image et d’arrêter de penser à sa gueule ». Antoine Kombouaré juge qu’il faut « mener une action » forte pour marquer les esprits. « Que les joueurs et les entraîneurs se mettent d’accord pour faire grève en début de saison prochaine si cela n’évolue pas. » L’ex-coach du TFC croit que « les capitaines doivent se réunir et adopter une position commune avec un message clair ».

Kombouaré et la « menace » forte

Le technicien juge que ces derniers doivent dire : « Si on n’est pas 22, on ne débute pas ». Histoire d’obliger la LFP à annuler les relégations d’Amiens et de Toulouse en Ligue 2. Antoine Kombouaré reste persuadé que ce ne serait pas un problème au niveau du calendrier pour la saison 2020/2021. « On peut trouver des dates supplémentaires alors qu’il n’y a plus de Coupe de la Ligue. On pourrait aussi réduire ou supprimer la trêve hivernale puisque la situation est inédite. Et avec le nouveau contrat des droits TV, cela serait moins préjudiciable pour l’ensemble des clubs. »

Kombouaré a souligné le fait qu’il a « toujours détesté l’injustice ». Pour lui, peu importe que le TFC, où il a entraîné auparavant, soit concerné. « Je tiendrais le même discours s’il s’agissait de Brest, Nîmes, Dijon, Metz ou Saint-Etienne (…) Par rapport à la souffrance et l’inquiétude nées de cette crise, il faut faire bloc. On n’est pas assez solidaires. Cela me fait bondir. » Notez que Laurent Blanc ou encore Alain Roche sont sur la même longueur d’ondes que lui.

Images de IconSport

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