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Pourquoi Leboeuf a une dent contre Jacquet et ses coéquipiers champions du monde

Franck Leboeuf

Crédit photo : DR

L’ancien défenseur de l’équipe de France, Franck Leboeuf est revenu sur les trois jours qui ont précédé la finale de la Coupe du monde 1998, pour laquelle il était titulaire à la place de Laurent Blanc.

8 juillet 1998 au Stade de France, demi-finale de Coupe du monde entre la France et la Croatie (2-1). A la 76e minute, les Bleus mènent déjà 2-1 grâce à un doublé venu de nulle part de Lilian Thuram. Laurent Blanc commet alors l’irréparable en assénant un léger coup à Slaven Bilic lors d’une phase de jeu arrêtée. L’arbitre n’hésite pas et brandit le carton rouge sous les yeux du défenseur central tricolore médusé.

Le malheur des uns faisant le bonheur des autres, ce coup du sort a profité à son remplaçant de l’époque, Franck Leboeuf, propulsé dans le onze d’Aimé Jacquet pour disputer aux côtés de Marcel Desailly la mythique finale remportée contre le Brésil (3-0). Dix huit ans plus tard, l’ancien Strasbourgeois s’est remémoré avec douleur les trois jours qui ont précédé cette rencontre de légende.

Leboeuf s’est senti seul, comme une m…

« S’il y a un truc pour lequel je peux vous en vouloir, à vous les joueurs, c’est qu’il n’y a pas un mec qui est venu me voir pendant les trois jours pour me dire : ne t’inquiète pas, on a confiance. Je me suis senti tout seul comme une merde pendant trois jours durant lesquels tu entends : mais comment on va faire pour gagner sans Laurent Blanc ? », s’est-il souvenu au micro de SFR Sport.

« Je n’en ai jamais parlé avec Aimé Jacquet, je lui en ai énormément voulu parce que je n’ai pas compris pourquoi mon entraîneur n’est pas venu me voir en me disant : je sais que tu vas faire le job », a-t-il poursuivi. Malgré cela, Franck Leboeuf réussit finalement à livrer un match très solide face à l’avant-centre brésilien, un certain Ronaldo…

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