Le président de Saint-Etienne et du syndicat Première Ligue, Bernard Caïazzo s’exprime sur l’arrêt définitif du championnat.
Jean-Michel Aulas est vent debout contre la décision de la Ligue de Football Professionnel, dictée par la politique gouvernementale, de stopper définitivement la Ligue 1. Alors que nos principaux concurrents européens ont ou vont tous redémarrer la saison, le président de l’Olympique Lyonnais considère qu’il s’agit là d’un coup très dur porté contre le football français. Il n’a pas tort. Néanmoins, son voisin stéphanois Bernard Caïazzo considère qu’il s’agite surtout dans l’intérêt de son propre club, en raison de sa non-qualification européenne.
Pour Caïazzo, Aulas défend avant tout ses intérêts
« Mais son combat n’a rien à voir avec ça (l’intérêt du football français). Son combat concerne les positions au classement », a-t-il prétendu au micro d’Eurosport. « Il faut m’expliquer une chose : quelle est notre légitimité à se battre contre des décisions gouvernementales ? A part s’agiter dans les médias, exposer des choses qui sont parfois justes mais le fond du problème reste le même : on a en face de nous une décision du gouvernement contre laquelle on ne peut rien faire », a considéré le président stéphanois qui est aussi président du syndicat Première Ligue.
Les clubs français l’ont de plus en plus mauvaise contre le Gouvernement
Toutefois, Bernard Caïazzo n’est visiblement pas loin de penser comme Jean-Michel Aulas, à savoir que la LFP et donc le Gouvernement ont pris une très mauvaise décision. « C’est une position gouvernementale, pas un choix des clubs français. A l’époque, nous pensions que tous les championnats allaient suivre mais en voyant que tout reprend, j’avoue que les clubs français l’ont de plus en plus mauvaise », a admis le dirigeant de l’ASSE. Là où les clubs allemands, anglais, espagnols, italiens vont pouvoir récupérer l’argent perdu de mars à mai en jouant de juin à août, les clubs français eux, vont devoir assumer des pertes sèches.
Images de IconSport