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Ligue 1 : les clubs se rebellent, le PSG en tête

Nasser Al-Khelaifi

Crédit photo : IconSport

Les clubs de Ligue 1 vont tenter de convaincre les diffuseurs TV de leur verser les droits prévus pour avril malgré l’arrêt des matchs.

Après la crise sanitaire, la crise économique ? La question vaut pour le pays entier, elle n’échappe pas aux clubs de football, lesquels traversent actuellement (pour certains d’entre eux en tout cas) des difficultés financières, liées à l’absence de recettes suite à la suspension des compétitions (depuis le 13 mars) alors que les dépenses fixes et courantes sont toujours présentes. Un des vecteurs de ces difficultés provient de la décision des diffuseurs de stopper le versement des droits TV de la Ligue 1 et de la Ligue 2.

beIN Sports suspend aussi ses versements

Le mois dernier, Canal+ avait annoncé son choix de ne pas verser la somme prévue pour le mois d’avril, laquelle s’élève à environ 100 millions d’euros à répartir entre les clubs. Son concurrent beIN Sports a décidé d’en faire autant, alors qu’elle devait normalement verser 42 millions d’euros le 5 avril si les matchs s’étaient déroulés normalement. « Notre groupe a pris la décision de procéder à la suspension des prochains paiements prévus par notre accord et ce, jusqu’à ce que les championnats de Ligue 1 et 2 puissent reprendre », a transmis le directeur général Yousef al-Obaidly à la Ligue de football professionnel (LFP).

Les clubs de Ligue 1 partent en négociation

Ces décisions des diffuseurs ne font pas du tout les affaires des clubs, lesquels ont décidé de ne pas en rester là. Ainsi, la Ligue a désigné quatre présidents de clubs de L1 pour aller à la rencontre des diffuseurs, afin de tenter de les convaincre de faire marche arrière. Selon L’Equipe, il s’agit de Nasser Al-Khelaïfi (PSG), Jacques-Henri Eyraud (OM), Olivier Sadran (Toulouse) et Jean-Pierre Rivère (Nice), nommés à l’unanimité par le bureau de la LFP mercredi. Leur mission s’annonce compliquée car les chaînes de TV sont elles aussi confrontées à une forte baisse de leurs recettes, en raison de la désaffection des annonceurs publicitaires.

Images de IconSport

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