Après le coup de semonce du président lyonnais Jean-Michel Aulas, Nabil Fekir et Bruno Genesio ont assoupli leur discours.
« À partir du moment où il ne sent pas prêt à évoluer sur le côté, où il n’est pas prêt à faire les efforts, ça ne sert à rien d’insister. S’il ne s’y sent pas bien, c’est difficile de l’aligner à contrecœur. Les deux ou trois matchs où j’ai essayé de le mettre, ses performances étaient insuffisantes », avait lancé Bruno Genesio le week-end dernier à propos de Nabil Fekir.
Aulas est intervenu
Cette défiance entre l’attaquant et l’entraîneur lyonnais a chagriné Jean-Michel Aulas qui a rapidement réagi pour tenter de désamorcer le malaise naissant. « C’est compliqué, il faut faire des choix et ce dimanche ils n’ont pas été gagnants. Je suis sûr que Nabil, qui est un charmant garçon, est un champion de valeur mondiale. Les choses devront rentrer dans l’ordre dans l’intérêt du club », avait prévenu le président de l’OL lundi dans les colonnes du Progrès.
Fekir se dit prêt à faire les efforts sur un côté
Le message est visiblement passé puisqu’à la veille d’affronter Metz en match à rejouer (16e journée de Ligue 1), les deux hommes ont mis de l’eau dans leur vin. « Je lui ai dit ce que je pensais. Tout le monde sait que mon poste préférentiel, c’est dans l’axe. Mais, si l’entraîneur a besoin de moi sur le côté, bien évidemment, je vais jouer sans faire d’histoire », a indiqué Nabil Fekir, interrogé par Lyon Capitale.
Genesio tempère ses propos
« Je l’ai déjà dit plusieurs fois, je n’ai aucun souci avec Nabil. Je ne sais pas pourquoi tout le monde essaye de nous opposer », a pour sa part déclaré Bruno Genesio ce mardi. « Je laisse les gens responsables de leurs propos. Tout ce que je peux vous dire, c’est que je n’ai pas de problème avec Nabil. Ce sont simplement des choix sportifs guidés par rapport à un système de jeu, par rapport à ce que je vois, par rapport à la forme du moment », a-t-il insisté. Fin de l’histoire ?