Pep Guardiola est revenu sur la lourde défaite subie par le Barça à Liverpool en Ligue des Champions. Et sur le pouvoir d’Anfield.
« Le Camp Nou n’est qu’un stade, assez grand certes, mais ce n’est pas un temple du football », avait lancé Jürgen Klopp fin avril avant de se rendre à Barcelone. Difficile de savoir si c’était lié au stade ou non, en tout cas son équipe y avait finalement perdu 3-0. Mais huit jours plus tard, ce sont peut-être les Barcelonais qui avaient à leur tour sous-estimé le pouvoir d’Anfield (4-0), l’antre de Liverpool. Une enceinte mythique d’où s’élèvent des ondes telluriques au service des Reds.
Anfield est unique pour Guardiola
Pep Guardiola, qui a bien connu le Camp Nou, est bien placé pour savoir à quel point il est difficile de jouer dans le stade de Liverpool. L’année dernière, son équipe de Manchester City y avait également sombré en Ligue des Champions (3-0), encaissant trois buts dès la première demi-heure. « Je pensais que Barcelone allait marquer un but à Anfield, et je suis sûr que les joueurs savaient qu’Anfield est Anfield », a confié l’Espagnol à propos de la confrontation entre les Blaugrana et les nouveaux champions d’Europe.
« La devise « This is Anfield » n’est pas un langage marketing. Il y a quelque chose que vous ne trouverez dans aucun autre stade au monde. Ils marquent un but et, pendant les cinq minutes suivantes, vous pensez qu’ils en marqueront quatre autres. Vous vous sentez petits et les joueurs adverses semblent être partout sur vous. Nous avons tous vécu ce qui est arrivé au Barça. Ils se moquaient de moi quand nous perdions 3-0 après 15-20 minutes en quart de finale (en 2018). C’est un putain de stade », a ajouté Pep Guardiola, des propos rapportés par L’Equipe.