La venue de l’équipe de l’OL en Italie pour défier la Juventus Turin en Ligue des champions mercredi soir (1-1) va peut-être avoir une répercussion en vue du mercato hivernal. Nabil Fekir ou encore Corentin Tolisso seraient dans le viseur d’une écurie de Serie A !
Plombés par l’ouverture du score de Gonzalo Higuain sur penalty à la 13e minute de jeu, les joueurs de l’OL ont eu le mérite de ne rien lâcher contre la Juventus Turin. Les Gones ont été récompensés de leurs efforts lorsque Corentin Tolisso a égalisé à la 84e minute de jeu. Du coup, les Rhodaniens n’ont pas encore grillé tous leurs jokers pour la qualification en 8es de finale de la Ligue des champions. Après quatre journées disputées, ils occupent la troisième place de leur poule (4 points pris sur 12). Les pensionnaires du Parc OL comptent 4 longueurs de retard sur la Juventus (2e) et 6 sur le FC Séville (1er).
D’après Tuttosport, la présence de la formation lyonnaise au Juventus Stadium n’a pas échappé à un dirigeant important du Milan AC. En effet, le directeur sportif Massimiliano Mirabelli se trouvait dans les tribunes pour assister à cette rencontre. Visiblement, ce Rossonero avait pour objectif d’observer de très près au moins trois joueurs de l’OL : Emanuel Mammana, Corentin Tolisso et bien sûr Nabil Fekir. Sans surprise, l’entraîneur des Gones, Bruno Genesio, avait aligné d’entrée de jeu le défenseur central argentin sans oublier le milieu axial et l’attaquant polyvalent français. Seul Nabil Fekir a quitté la pelouse du Juventus Stadium, à la 77e minute de jeu, puisqu’il a été remplacé par l’Espagnol Sergi Darder.
Aulas tiendra-t-il bon pour Fekir et consorts ?
Pour en revenir à l’intérêt prononcé du Milan AC à l’égard du trio Fekir – Tolisso – Mammana, il convient de rappeler que l’arrivée des nouveaux propriétaires chinois a changé la donne au Stade San Siro. Ces hommes d’affaires asiatiques pourraient mobiliser des grosses sommes d’argent, en vue du mercato hivernal, pour renforcer l’escouade dirigée par l’entraîneur Vincenzo Montella. Des offres de 20, 30 voire même 40 millions d’euros, pour chacun des éléments cités, pourraient inciter le président Jean-Michel Aulas à les vendre en janvier ou au plus tard en juin.