Courtisé par le Barça et le PSG, Jean-Michaël Seri est finalement toujours niçois. Jean-Pierre Rivère revient sur son transfert avorté en Catalogne.
« Inigo et Seri sont deux joueurs que nous avons appréciés à certains moments, comme beaucoup d’autres. Mais nous avons bien analysé ce que nous avions dans l’équipe, nous avons décidé qu’il était préférable de ne pas aller plus loin », avait commenté le directeur technique du Barça Robert Fernandez pour justifier les transferts avortés d’Inigo Martinez (Real Sociedad) et Jean-Michaël Seri. De son côté, l’agent de ce dernier avait accusé la direction niçoise d’avoir fait capoter l’affaire par cupidité.
Rivère se défend et rejette la responsabilité sur le Barça
Une version démentie par le président du Gym Jean-Pierre Rivère. « Mercredi matin (le 23 août), Julien Fournier (le directeur général de l’OGCN) m’appelle tôt, à 9h, il me dit : Jean-Pierre, je ne comprends pas, je viens d’avoir un appel du Barça, ils me disent qu’ils arrêtent sur Micka ! L’après-midi, j’ai Josep Bartomeu (le président du Barça), un peu gêné, qui me dit : Jean-Pierre, c’est la première fois que ça nous arrive, nos techniciens ont décidé de ne pas faire Micka Seri. Ce n’est absolument pas un problème d’argent », a-t-il plaidé dimanche soir au micro de Canal+.
« Le jeudi matin, c’est confirmé définitivement, ils ne font pas Micka Seri. Et là ça part en vrille. J’ai dit au Barça : « vous m’avez foutu un joueur en l’air », parce qu’il avait un contrat prêt. Je me mets à la place de Micka, c’est son rêve d’aller au Barça et du jour au lendemain ça casse », a regretté le président niçois. Sa version est donc radicalement opposée à celle de l’agent du milieu de terrain et du joueur lui-même qui avait affirmé avoir poussé une grosse gueulante dans les bureaux de sa direction après avoir appris la nouvelle.