Le président de l’OM Jacques-Henri Eyraud se fait reprendre de volée suite à l’échec du transfert du milieu de terrain Valentin Rongier.
Jacques-Henri Eyraud et Waldemar Kita avaient trouvé un accord sur la base du deal, mais les détails ont finalement fait échoué le transfert de Valentin Rongier qui aura donc fait le voyage et patienté pendant des heures à Marseille pour rien. Alors que les deux parties étaient OK pour 13 millions d’euros plus 2 de bonus, qu’ils ont ensuite rapproché leurs positions sur le montant que percevra le FC Nantes en cas de revente du joueur à l’avenir, l’exigence du président olympien à plafonner ce montant à 5 millions d’euros aurait fait échouer l’opération, selon L’Equipe.
L’amateurisme d’Eyraud pointé du doigt
Problème, Jacques-Henri Eyraud avait commis une erreur de débutant quelques heures auparavant en validant le départ de Luiz Gustavo à Fenerbahçe contre 6 millions d’euros, sans avoir la garantie de pouvoir signer son remplaçant (même si les deux joueurs n’évoluent pas vraiment dans le même registre au milieu de terrain) Valentin Rongier. Tout cela lui a valu une salve nourrie de critiques de la part des supporters. Petits extraits choisis sur Twitter…
« Pas de Rongier, pas de latéral gauche, pas de 6, pas d’ailier gauche. Votre mercato est une vaste plaisanterie cher Président Eyraud! Un mercato digne du président d’un club amateur! C’est incompréhensible de gérer l’OM comme ça », s’est par exemple plaint Emmanuel Trumer. « Vendre un joueur avant d’avoir bouclé l’arrivée de son remplaçant et du coup mettre le président adverse en position de force dans les négos y a qu’un être vivant qui pouvait le faire », se moque Ultra Grincheux.
« On était au resto avec Rongier petit mojito il signe le contrat et là… J’avais oublié de prévenir Nantes », ironise Arrowgance avec une photo du directeur sportif Andoni Zubizarreta. Cette affaire ne va pas arranger la cote de la direction olympienne et de son amateurisme sur le marché des transferts, déjà pointé du doigt par le passé. Elle a désormais quatre mois pour préparer l’arrivée de Valentin Rongier lors du mercato d’hiver… Suffisant ?
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