La révolution débute doucement à l’Olympique de Marseille. Ce mardi, les dirigeants phocéens ont annoncé officiellement que l’entraîneur espagnol Michel a été viré. Le président Vincent Labrune devrait être le second de la liste.
Dimanche dernier, l’équipe de l’OM a encore touché le fond sur la pelouse de Monaco (1-2). La dernière victoire du club phocéen remonte au… 3 mars dernier face à Granville (1-0, quart de finale de Coupe de France). En Ligue 1, les Marseillais courent après un succès depuis le 2 février dernier (2-0 contre Montpellier, 24e journée). Autrement dit, il y a le feu au navire OM. Depuis déjà plusieurs semaines, les supporters critiquent ouvertement le président Vincent Labrune et la propriétaire Margarita Louis-Dreyfus.
La déception sportive plus que compréhensible (15e place en Ligue 1, 6 points d’avance sur le GFC Ajaccio qui est le premier club relégable) s’est transformée en une colère de plus en plus difficile à canaliser. Désavoué par MLD, Vincent Labrune a conscience qu’il aura énormément de mal à rester au poste de président la saison prochaine. En attendant son éviction et peut-être la nomination de l’homme d’affaires Xavier Giocanti, dixit L’Equipe, les dirigeants ont décidé de trancher dans le vif alors que se profile une demi-finale de Coupe de France contre Sochaux mercredi soir (demain).
Michel est le premier fusible à sauter
Selon le site officiel de l’OM, sur lequel figure un communiqué, Michel n’est plus l’entraîneur principal de l’équipe première. En effet, l’Espagnol a été « suspendu avec effet immédiat et convoqué à un entretien préalable (de licenciement) ». Visiblement, Margarita Louis-Dreyfus et ses conseillers veulent faire en sorte que la note ne soit pas trop salée au sujet de l’indemnité qui sera versée à Michel. Au travers du communiqué, ils ont mis en avant le fait que ce dernier a été limogé à cause de son « comportement » notamment « durant ces trois dernières semaines ». A l’heure d’affronter les Lionceaux, l’ex-entraîneur adjoint Franck Passi encadre l’effectif professionnel et il est épaulé par Basile Boli qui enfile le costume « de coordinateur sportif ». On saura assez vite ce que donnera cet attelage qui vise à sauver ce qui peut encore l’être au Stade Vélodrome. C’est à dire plus grand chose…