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Naples : outré, Ancelotti menace

Carlo Ancelotti

Crédit photo : Marcos Mesa Sam Wordley / Shutterstock.com (18)

Kalidou Koulibaly a été victime de cris de singe mercredi soir à Milan. Son entraîneur Carlo Ancelotti n’acceptera plus les comportements racistes.

« Je suis désolé pour la défaite et surtout pour avoir quitté mes frères ! Mais je suis fier de la couleur de ma peau. Être français, sénégalais, napolitain : homme », a réagi Kalidou Koulibaly après la défaite subie dans le temps additionnel face à l’Inter Milan (1-0) mercredi soir, lors de la 18e journée de Serie A. Naples s’est incliné mais le plus grave n’est pas là pour le défenseur central et son entraîneur Carlo Ancelotti.

Si le Franco-sénégalais s’est excusé, c’est pour avoir écopé d’un carton rouge, consécutif à deux jaunes. Sans doute poussé par l’agacement, l’irritation, comme le prouve la perte de maîtrise de ses émotions quand il a applaudi ironiquement l’arbitre, ce qui lui valu le second jaune. Mais le défenseur central a des circonstances très atténuantes, lui qui a subi hier soir à San Siro cris de singes et insultes racistes indignes de la part de supporters milanais.

La prochaine fois, Ancelotti arrêtera le match

Ce comportement a révolté l’entraîneur napolitain qui aurait aimé que le match soit arrêté. « On a demandé trois fois la suspension du match et il y a eu trois annonces. Mais le match a continué. Kalidou était nerveux, son état d’esprit n’était pas des meilleurs. C’est un joueur correct et très professionnel. Cela n’est pas son genre, mais il y a eu ces cris tout le match. Cela ressemble à une excuse, mais le joueur était agité, nerveux », a réagi Carlo Ancelotti après la rencontre.

« Ça n’est pas bon, ni pour nous, ni pour le football italien. La solution existe. Il faut interrompre le match. Il faut juste savoir quand, à partir de combien d’annonces. Et si on ne sait pas, alors la prochaine fois, c’est nous qui nous arrêterons », a menacé l’Italien au micro de Sky Italia. Une intention compréhensible. Mais pourquoi avoir remis cela à la prochaine fois, alors que ce mal ronge l’Italie depuis déjà de longues années.

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