Après la victoire de son équipe contre Caen (2-0) vendredi soir, le président lyonnais Jean-Michel Aulas a de nouveau taclé le Paris Saint-Germain et son budget hors norme en Ligue 1.
L’Olympique Lyonnais a débuté idéalement sa saison. Après leur victoire inaugurale contre Nancy (0-3) le week-end dernier, les hommes de Bruno Génésio ont récidivé vendredi soir en ouverture de la 2e journée de Ligue 1, avec un succès acquis contre Caen (2-0) grâce à un doublé de l’attaquant Alexandre Lacazette (déjà auteur d’un triplé face à Nancy) sur penalty (31e, 90e+6).
Aulas espère réduire l’écart
Seul hic dans ce début d’exercice : la lourde défaite subie face au Paris Saint-Germain lors du Trophée des Champions (4-1). Un épisode que Jean-Michel Aulas n’est pas près d’oublier. Interrogé sur sa volonté de réduire l’écart avec les champions de France après avoir accusé un retard de 31 points sur la ligne d’arrivée la saison passée, le président des Gones s’est montré fataliste.
« C’est très difficile d’atteindre le niveau du PSG qui a un budget supérieur au notre chaque année de près de 300 millions d’euros. Mais on peut réduire l’écart. Si on se rapproche, ce sera formidable », a-t-il jugé, des propos rapportés par Orange Sports. « Mais on veut aussi se qualifier pour les huitièmes de finale de la Ligue des Champions parce qu’on a un stade formidable et des supporters qui méritent qu’on fasse un bon parcours en coupe d’Europe », a-t-il ajouté.
Le PSG est « une anomalie, un dysfonctionnement »
JMA a ensuite conclu avec une saillie beaucoup plus saignante sur le club de la capitale, dans la lignée de ses propos acerbes multipliés ces derniers temps. « Oublions un peu le PSG qui est une anomalie, un dysfonctionnement de la Ligue, de la fédération et du ministère des sports. Concentrons nous sur notre vrai championnat qui est la Ligue des Champions et puis le reste de la Ligue 1. Mais je ne pense pas qu’on puisse combler notre retard aussi rapidement, on l’a vu d’ailleurs lors du Trophée des Champions », a-t-il lâché. Les Parisiens seront une nouvelle fois ravis d’apprendre qu’ils sont une anomalie.