Le président de l’OL, Jean-Michel Aulas, a pris part – en compagnie du directeur sportif Juninho – à la présentation officielle de Rudi Garcia en tant qu’entraîneur des Gones.
Tout d’abord, le directeur sportif Juninho a déclaré qu’il n’aurait « jamais » pensé que « ça ne marcherait pas » pour Sylvinho à l’Olympique Lyonnais. A ses yeux, le coach brésilien pouvait réussir au Parc OL. Mais finalement, Aulas a tranché dans le vif au sujet de l’ancien défenseur. « Outre le classement, on a perdu les bases de la saison passée. On avait une équipe créative, et ça on ne le ressentait plus. On a donc décidé de se séparer de Sylvinho. Ce n’était pas facile. Vraiment car je l’avais choisi », a assumé Juninho. De son côté, Jean-Michel Aulas a mis l’accent sur le fait qu’il était enchanté d’avoir trouvé un accord avec Rudi Garcia. Pour lui, l’ancien coach de l’OM a les épaules assez solides afin de réussir des grandes choses à l’OL. « Je suis très heureux d’avoir Rudi à mes côtés. On a fait les choses de manière professionnelle. »
« Le choix de Rudi Garcia émane d’un bon travail. On a tenu compte du projet. Le point principal, c’est Juninho, qui incarne ce projet OL. Rudi Garcia a une expérience concrète, plus de 700 matches dirigés. 80 matches de Coupe d’Europe. » Aulas a précisé qu’il a « interrogé les dirigeants des clubs dans lesquels Rudi a travaillé, que ce soit à Lille, à la Roma ou à Marseille ». Apparemment, les réponses ont emballé le dirigeant du club de la capitale des Gaules. Après mûre réflexion, suite à l’étude notamment d’autres candidatures (Blanc, Gourvennec…), « un choix unanime » a été fait par les décideurs lyonnais. Juninho a « tranché » dans ce sens après avoir décidé aussi « d’arrêter l’expérience précédente » avec Sylvinho. Forcément, Jean-Michel Aulas a eu vent du fait que la signature de Garcia à l’OL faisait jaser en ce moment. Après avoir officié à l’OM, qui est un club rival majeur, le technicien n’arrive pas en territoire conquis chez les Gones. Pour le président lyonnais, il est important de vite nouer une relation de confiance entre lui et les fans.
Garcia a le sentiment d’être bien entouré
« Au sujet des supporters, je tiens à dire ceci. Les représentants de supporters n’étaient pas disponibles ce matin, voila pourquoi ils ne sont pas devant vous. Mais on va les voir cet après-midi. C’est la démocratie, chacun a le droit de s’exprimer. » Malgré cela, « JMA » a mis l’accent sur le fait que « le passé, c’est le passé » et que le club est « plus fort avec Rudi que sans Rudi ». Forcément, cette déclaration a fait plaisir à l’intéressé. Rudi Garcia a encensé l’écurie rhodanienne… et notamment ses nouveaux supérieurs. « Je suis là parce que l’OL fait partie des meilleurs clubs en France. Ce qui m’a plu, c’est la rencontre avec Juni. D’ailleurs, je préfère l’avoir comme directeur sportif que comme adversaire de l’époque… Il va me faire profiter de son expérience. Je ne suis pas là pour brosser mes dirigeants dans le sens du poil, mais mieux vaut avoir Jean-Michel Aulas avec soi que contre soi. »
« Là, j’ai le charisme de Juni et l’expérience du président. » Aujourd’hui, Garcia se sent donc « bien » au Parc OL et « espère » pouvoir « rester longtemps » au sein du club français. Au niveau sportif, il a livré un discours très ambitieux. « Il faut qu’on soit l’Olympique Lyonnais. Le baromètre, c’est comment on peut s’approcher de la surface adverse. On doit vite le mettre en place. Mon projet de jeu sera offensif. On devra beaucoup toucher le ballon, beaucoup courir et même sans ballon. J’espère que mon OL aura une âme et un sens du collectif appuyé. Mais ma priorité, ça va déjà être de rencontrer chacun de mes joueurs. (…) Je crois qu’on a tous une seule motivation, faire gagner l’OL. Il le faudra pour être convaincants. Et ça commence dès samedi contre Dijon. » Quatorzièmes de Ligue 1 après avoir pris seulement 9 points sur 27 cette saison, les Lyonnais devront impérativement vaincre le DFCO qui est relégable actuellement (19e place).
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