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OM : fini la dolce vita, Garcia abat sa carte italienne !

Rudi Garcia

Crédit photo : DR

L’entraîneur de l’OM, Rudi Garcia, a décidé de resserrer les boulons. Objectif : relancer ses joueurs qui ont la tête dans le seau.

L’année 2019 a commencé comme s’était terminée la précédente pour l’OM : très mal. En 32es de finale de la Coupe de France, les Phocéens ont été éliminés par Andrézieux (0-2). Cette nouvelle sortie de route piteuse a provoqué un électrochoc. Aujourd’hui, le duo Eyraud – Garcia est sur la corde raide (En savoir plus). La patience du propriétaire Frank McCourt a ses limites. Il faut dire que l’homme d’affaires américain a vu l’OM sombrer en Ligue Europa, en Coupe de la Ligue et maintenant en Coupe de France.

Aujourd’hui, Marseille n’a plus que la Ligue 1 pour sauver les meubles. Seule une qualification pour la prochaine édition de la Ligue des champions pourrait permettre de le faire. Rudi Garcia a bien conscience du fait qu’il a perdu du crédit auprès de ses joueurs et ses supérieurs. Suite au fiasco contre Andrézieux, l’ancien coach de l’AS Rome a « pointé du doigt des joueurs traditionnellement connus pour ne pas trop se faire violence » d’après L’Equipe.

Garcia et la rigueur à l’italienne

A l’entraînement, des gilets GPS ont permis d’analyser chaque performance à la loupe. Ceux qui choisissaient de ne pas se donner à fond devaient effectuer « des enchaînements de courses d’un kilomètre » en guise de punition. Jusqu’à présent « tout le monde a joué le jeu » par peur, sans doute, de devoir faire du rab comme on dit. Au niveau des « règles dans le vestiaire », Garcia a décidé d’en dévoiler des « nouvelles », beaucoup plus strictes, à ses troupes.

Objectif : faire en sorte que ses joueurs s’investissent « beaucoup plus » au quotidien et donc « relever le niveau d’exigence ». Selon L’Equipe un joueur dont le nom n’a pas filtré a confié que c’est « un peu à l’italienne ». Ce dernier a annoncé également que lui et ses coéquipiers vont « bouffer de la mise au vert ». Les deux rencontres à venir contre Monaco (13 janvier) puis Saint-Étienne (16 janvier) permettront certainement de savoir si l’OM est capable, ou non, de relever la tête.

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