Sa responsabilité, les sifflets… L’entraîneur de l’OM André Villas-Boas a parlé cash après le nul concédé face à Rennes (1-1) dimanche soir au Vélodrome.
Son prédécesseur Rudi Garcia avait le don pour se défausser, pour rejeter sur autrui, les arbitres ou ses joueurs notamment, la responsabilité de mauvais résultats. Il semblerait que son successeur André Villas-Boas soit très différent sur ce plan là, capable d’assumer ses erreurs face caméra. Comme dimanche soir après le match nul concédé face au Stade Rennais (1-1) au Vélodrome en clôture de la 8e journée de Ligue 1, quand il a reconnu que son organisation tactique de départ n’était pas la mieux adaptée.
Villas-Boas assume sa responsabilité
« C’est de ma responsabilité. On continue à rater la première période et on doit travailler en plus pour revenir dans le match. On semblait bloqués mentalement, peut-être à cause de mes choix. On va voir. Je voulais donner un peu de confiance à mes gars. On méritait aussi de revenir dans ce match », a-t-il concédé au micro de Canal+. A la mi-temps, le Portugais a remanié son dispositif, au détriment de Jordan Amavi, lequel avait été sifflé par les supporters durant le premier acte. Ce dont l’entraîneur marseillais s’est offusqué.
AVB n’a pas aimé les sifflets contre Amavi
« Je n’ai pas apprécié les sifflets pour Amavi. Je ne comprends pas. Quand tu siffles un de tes joueurs, tu tues ta propre équipe. Parce qu’après, ça va passer à un autre joueur et ainsi de suite. C’est intolérable. Tu peux siffler un collectif, pas une individualité. C’est incroyable. Quand on a un effectif aussi juste, avec quatre titulaires blessés, qu’est-ce qu’il se passe ? Tu tues un joueur. Jordan aura d’autres opportunités. Je compte sur lui », s’est indiqué André Villas-Boas.
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