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Pires compare Özil à une légende absolue d’Arsenal

Mesut Özil

Crédit photo : Mitch Gunn / Shutterstock.com (11)

Avec trois FA Cup et deux championnats d’Angleterre –dont le titre mémorable obtenu en 2004- Robert Pirès fait partie du clan des joueurs qui ont marqué l’histoire d’Arsenal. Ayant évolué avec les Londoniens pendant six saisons (entre 2000 et 2006), l’ex-Gunner peut également se vanter d’avoir côtoyé des joueurs mythiques tels que Thierry Henry, Dennis Bergkamp, David Seaman, Ray Parlour ou bien encore Martin Keown. C’est donc peu dire que Pirès sait de quoi il parle lorsqu’il s’exprime sur son ancien club.

S’il est encore trop tôt pour affirmer qu’Arsenal réalise une saison digne d’un champion, force est de constater que les hommes d’Arsène Wenger effectuent un début d’exercice plutôt encourageant. Actuels quatrièmes de Premier League, les coéquipiers de Laurent Koscielny ne sont qu’à deux longueurs du leader Liverpool, et ne comptent qu’une défaite à leur actif (3-4 contre Liverpool, 1ère journée de championnat). Si les performances d’Alexis Sanchez sont souvent plébiscitées, un autre joueur doit également être félicité : Mesut Özil. C’est du moins ce que pense Robert Pirès, qui a tenu à saluer le rendement actuel de l’international allemand.

Özil, digne successeur de Bergkamp

Dans des propos relayés par FourFourTwo, l’ancien international français a ainsi comparé le meneur de jeu des Gunners à une légende du club : Dennis Bergkamp. Le champion du monde 1998 a loué la nouvelle efficacité offensive de Mesut Özil, mais également sa capacité à « engendrer de la magie », comme savait le faire l’ancien milieu hollandais :

« Il a eu un déclic. Ce qui se passe dans sa tête a agi comme un déclic, ce qui lui a permis de marquer autant de buts. Il y a une différence entre le Mesut Özil de la saison passée et de cette année, car il est devenu plus égoïste, et c’est quelque chose de très important quand tu te retrouves en face des buts. »

Si l’ancien Messin salue cet individualisme salvateur, il n’en oublie pas moins que le milieu allemand sait également se montrer altruiste :

« Mesut a de très bonnes qualités, et il peut normalement marquer un minimum de 12 buts par saison en championnat. De mon époque, c’était notre « maestro » Dennis Bergkamp [qui pouvait faire ça, NDLR], et aujourd’hui c’est Mesut Özil. (…) J’apprécie aussi bien l’un que l’autre, car ils jouent un très bon football, mais aussi parce qu’ils jouent avant tout pour l’équipe. Pas uniquement pour eux, mais pour l’équipe. »

L’homme en forme du moment

Si, sur un plan personnel, ces déclarations tombent à point pour le joueur, actuellement en négociations avec le club pour prolonger son bail qui se termine en 2018, celles-ci viennent également s’ajouter aux éloges qui sont adressées au milieu des Gunners ces derniers temps. Avec sept buts inscrits toutes compétitions confondues depuis le début de la saison, l’ancien joueur de Schalke a prouvé qu’il n’était plus seulement le « King of Assists », mais qu’il pouvait également se révéler décisif d’une autre façon. Et ainsi montrer qu’il n’était pas le joueur surestimé décrit par certains… n’en déplaise à Jason Cundy.

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