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Platini tire à vue sur les escrocs de la FIFA et du TAS

Michel Platini

Crédit photo : Vitaliy Hrabar / Shutterstock.com (14)

L’ancien président de l’UEFA Michel Platini s’en prend sans concession aux « clowns » de la FIFA et du TAS qui l’ont exclu du monde du football.

Michel Platini reste droit dans ses bottes. Malgré l’interdiction à exercer toute fonction dans le football pendant huit ans prononcée par la FIFA et réduite à quatre ans par le Tribunal arbitral du sport (TAS), l’ancien président de l’UEFA continue de clamer son innocence. Après avoir saisi la Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH), il entend bien sortir blanchi de cette sombre affaire, née d’un paiement hors contrat de 1,8 millions d’euros versé par son patron de l’époque, l’ex-président de la FIFA Sepp Blatter.

Clowns, escrocs, complot, juges de pacotilles… Platini attaque ses bourreaux

« Je ne peux pas accepter de perdre alors que je n’ai rien fait. On m’a empêché de travailler pendant quatre ans dans le football ! Qui sont ces clowns qui m’empêchent de travailler ? », s’est plaint l’ex-international français lors d’un long entretien accordé au magazine Marianne. « Les juges de pacotille de la Fifa et du TAS ne sont pas de vrais juges », a-t-il asséné. « J’attends les grandes décisions, les vraies, celles du ministère public suisse qui, lui, a fait une enquête sur ce paiement prétendument déloyal », a-t-il poursuivi.

Michel Platini n’a pas l’intention de baisser les bras et veut prouver sa bonne foi « par rapport à tous ces escrocs de Zurich et de la FIFA. (…) On m’avait attaqué pour corruption, falsification et blanchiment, et ces charges se sont effondrées. On ne me reproche plus que de ne pas avoir annoncé que j’avais reçu de l’argent… Si je l’avais su, je l’aurais dit. Ce n’était qu’un complot pour que je ne sois pas président de la FIFA. Mon affaire ne fait que commencer. Je finirai par avoir raison », a-t-il conclu. Sa peine prendra fin en octobre 2019.

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