Après la défaite à Nice (3-1) dimanche soir, le président du PSG Nasser Al-Khelaifi s’en est pris à l’arbitrage français en général.
Mathématiquement, le PSG a encore une chance. Mais à l’évidence, sa défaite (3-1) à Nice dimanche soir lors de la 35e journée de Ligue 1 le condamne autant qu’il offre un boulevard à Monaco dans la course au titre de champion de France. Avec trois points d’avance, une différence de buts favorable et un match de plus à jouer, les troupes du Rocher ont un boulevard devant eux.
Al-Khelaifi passe ses nerfs sur l’arbitrage
Logiquement frustré après ce match qui a vu son équipe terminer à neuf après les exclusions de Thiago Motta et Angel Di Maria dans les dernières minutes, Nasser Al-Khelaifi s’est étonnement défaussé sur l’arbitrage. « C’est une grosse défaite, bien sûr. Le championnat n’est pas fini mais ce sera difficile. (…) L’arbitrage doit aussi s’améliorer. Si l’on veut améliorer le football français, améliorons l’arbitrage car ce fut un cauchemar », a-t-il lâché face à la presse.
« Ce n’est pas normal. Je ne dis pas que l’on a perdu à cause de lui mais bon… Si l’on veut un championnat de haut niveau, il faut changer l’arbitrage. Je ne pense pas aux deux cartons rouges, ni à ce match, je parle en général. Si l’on a pas assez d’arbitres français en Coupe du monde, ce n’est pas pour rien et je ne parle pas de ce match car Nice mérite ses trois buts », a-t-il ajouté.
S’il ne parle pas des deux cartons rouges, ni du match de ce soir, alors de quoi parle-t-il ? Une sortie assez incompréhensible de la part du dirigeant qatari car tous comptes faits, il n’est pas certain que son équipe ait vraiment à se plaindre. Sans le but hors-jeu de deux mètres de Lucas dans les dernières secondes du match face à Lille (2-1) lors de la 24e journée, les Parisiens auraient par exemple probablement abandonné bien plus tôt leurs espoirs d’être sacrés pour la cinquième fois d’affilée…