Les médecins du PSG et de la Seleçao ne sont pas d’accord sur le traitement à administrer pour soigner la blessure de Neymar.
« Pour Ney, oui, ça va être super difficile, on fait tout mais comme j’ai expliqué samedi, c’est trop tôt pour parler d’une date de retour, on doit attendre la première semaine qui est très importante. On doit attendre la réaction pour le traitement et les soins puis on pourra dire de façon plus précise. Mais cela va être très difficile qu’il joue avec nous contre Manchester, ce n’est pas un secret », a avoué Thomas Tuchel dimanche soir au sujet de la blessure de Neymar contractée contre Strasbourg quatre jours plus tôt.
Alors que les examens pratiqués ont révélé un « trait de fracture » sur le cinquième métatarsien du Brésilien, déjà touché la saison passée à peu près à la même époque, la question n’est désormais plus de savoir si la star auriverde sera présente contre Manchester United (il semble acquis que non), mais plutôt s’il pourra rejouer cette saison ! Sur ce point, les avis divergent, en particulier entre les médecins du Paris Saint-Germain et de la Seleçao, tous mobilisés pour livrer leur pronostic et définir le protocole à suivre.
Neymar opéré ? Les médecins divisés
Les deux camps ne seraient pas du même avis sur ce dernier point. Ainsi, le médecin de l’équipe du Brésil, qui avait opéré Neymar la saison passée, privilégierait une feuille de route à base de soins afin d’éviter l’opération, estimant que celle-ci n’est pas indispensable, ce qui permettrait à l’attaquant de retrouver plus rapidement le chemin de la compétition. Et laisserait par conséquent une chance au sélectionneur Tite de pouvoir le convoquer pour la Copa America prévue cet été.
De son côté, le staff médical du PSG estimerait que l’opération est nécessaire pour remettre sur pieds définitivement l’ancien Barcelonais et lui éviter ainsi tout risque de nouvelle rechute à l’avenir. Si cette solution est privilégiée, cela signerait alors la fin de la saison pour Neymar, décidément bien malchanceux depuis qu’il a rejoint la capitale française. Pour l’heure, les deux camps se sont autorisés quelques jours de réflexion supplémentaire avant de prendre la décision finale.