L’ancien gardien international français Fabien Barthez a posé son regard sur les raisons qui ont bouté le PSG hors de la Ligue des Champions.
Le Paris Saint-Germain subit depuis hier soir une avalanche de commentaires extrêmement négatifs, consécutifs à leur élimination pathétique en Ligue des Champions. Logique au vu de leur prestation honteuse produite face à Manchester United (1-3) après avoir gagné la première manche (2-0) à Old Trafford. Dans le lot, figure par exemple Fabien Barthez, habituellement assez discret dans les medias et qui n’a pu se retenir d’apporter son jugement sur la performance indigne du club de la capitale.
Un manque de respect pour Barthez
« Quel manque de respect. Voilà ce que c’est de ne pas respecter le football et l’adversaire. Je pense que ce sont les premières valeurs d’un sportif et d’une équipe. Il faut en toutes circonstances respecter l’adversaire. Sur ses qualités footballistiques, Paris était meilleur. Il l’avait démontré en s’imposant au match aller face à une équipe anglaise pourtant autrement mieux armée que ce soir », a jugé l’ancien gardien mancunien (2000 – 2003) dans les colonnes du Parisien.
Le PSG a manqué d’humilité
Comment expliquer un tel fiasco ? « Paris a pêché dans la concentration. Les joueurs n’étaient pas dans le match. Le haut niveau, c’est le haut niveau (sic). Le club qui fait la différence dans ce type de rencontre est celui qui ne fait pas d’erreur. Pas forcément celui qui joue le mieux », a estimé le champion du monde 1998, à jamais le premier avec l’OM en 1993. « Ils auraient dû gagner ce match sur les valeurs. Les Parisiens ont manqué d’humilité. »
Le PSG n’a donc pas appris de ses erreurs commises en 2017 face au Barça. « Il ne faut pas jeter la pierre sur l’entraîneur. La responsabilité est collective, qu’on le veuille ou non. (…) Ce que je ressors aussi de ce match, c’est que Solskjaer a évolué aux côtés de Ferguson et c’est très important d’insister là-dessus. Il connaît le haut niveau. Il sait qu’il ne faut rien lâcher. Il est imprégné de ces valeurs fondamentales », a conclu Fabien Barthez.