Unai Emery a eu droit aux sifflets des supporters du PSG samedi lors de la rencontre face à Metz (5-0). Une punition injuste pour Kylian Mbappé.
Quatre jours après son élimination de la Ligue des Champions face au Real Madrid (1-2 au Parc des Princes), le PSG a renoué avec la victoire samedi en s’imposant largement (5-0) face à la lanterne rouge messine lors de la 29e journée de Ligue 1. Une rencontre marquée par les sifflets des supporters envers l’entraîneur Unai Emery. Le Basque accepte la sentence.
Emery accepte les sifflets
« C’est normal, j’accepte ça. Après la défaite face au Real, j’assume mes responsabilités. Il faut profiter du poste que j’ai, car une carrière n’est pas facile. Il y a des bons et des mauvais moments. (…) C’est le foot, quand tu gagnes tu es content, quand tu perds, tu ne l’es pas », a-t-il réagi au micro de Canal+. Mais pour Kylian Mbappé ces sifflets ciblés sont injustes car pour lui, l’entraîneur n’est pas le seul coupable de l’échec.
Mbappé défend Emery
« Ils (les supporters) ne sont pas contents. Après, le coach n’est pas le seul responsable. S’ils choisissent de siffler le coach, ils doivent tous nous siffler parce qu’on est parti tous ensemble et c’est tous ensemble qu’on a perdu », a-t-il rappelé au micro de RMC. « Ce n’est pas Unai Emery qui a perdu, c’est le PSG donc c’est à nous tous d’être sifflés. C’est nous qui sommes sur le terrain aussi », a-t-il insisté.
Concernant l’avenir de l’entraîneur, « ce n’est pas moi qui décide, je ne suis pas à la direction. Mais c’est vrai que je m’entends très bien avec le coach, c’est un très bon coach », a répondu l’ancien Monégasque. Son soutien ne devrait pas suffire à maintenir Unai Emery en poste. Son contrat de deux ans arrivera à son terme le 30 juin et ne sera très vraisemblablement pas renouvelé.