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Mercato / PSG : malgré les mots doux d’Al-Khelaifi, Pastore est amer

Javier Pastore

Crédit photo : DR

Javier Pastore était arrivé au PSG avec le statut de nouvelle star du club. Il quitte Paris un peu dans l’anonymat.

Après sept années passées au Paris Saint-Germain, Javier Pastore portera désormais le maillot de l’AS Rome, avec qui il s’est engagé pour une durée de cinq ans mardi. Son transfert rapporte 24,7 millions d’euros aux champions de France. Le milieu de terrain argentin laissera un souvenir mitigé dans la capitale, celui d’un joueur raffiné capable d’être flamboyant, celui aussi d’un joueur inconstant, souvent blessé et qui a perdu de son influence au fil du temps.

Al-Khelaifi rend hommage à Pastore

Le président Nasser Al-Khelaifi a tenu à lui rendre hommage. « Je n’oublierai jamais la relation très forte qui se sera nouée entre Javier Pastore, notre première grande recrue internationale, et tous les amoureux de notre club. Dès ses premiers pas sous le maillot parisien, les gestes précis et raffinés de Javier ont enchanté le Parc des Princes, qui a toujours porté dans son cœur les ambassadeurs du beau jeu », a-t-il écrit sur le site officiel du club.

« Javier restera de ceux qui ont façonné l’identité de notre équipe, de notre club, de notre projet, sur le plan national comme international. Il sera à jamais un membre admiré de la famille Paris Saint-Germain. Au nom du club, je souhaite à Javier Pastore un retour en Italie empli de réussite et d’épanouissement », a ajouté le président.

Pastore se plaint d’une concurrence faussée au PSG

De son côté, El Flaco est moins élogieux et reconnaissant… « Ici (à Rome), j’ai envie d’être plus important qu’au PSG. Le problème, c’est quand la concurrence n’est pas juste. Au PSG, il y avait beaucoup de joueurs, mais ceux qui jouaient étaient ceux qui devaient jouer », s’est-il plaint. « J’ai passé sept ans à Paris, dans les premières années, j’ai toujours joué, mais ensuite il a été difficile de trouver ma place », a-t-il regretté.

« Il y a eu beaucoup de recrues, à mon poste, c’est plus difficile d’avoir du temps de jeu, surtout quand les entraîneurs changent tous les deux ans. Le dernier coach (Unai Emery) voulait que je joue à gauche, je ne pouvais pas rivaliser avec Neymar. Je ne peux pas concurrencer Neymar, c’est un phénomène », a ajouté Javier Pastore. Ses blessures ne l’ont pas non plus aidé à maintenir sa place de titulaire.

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