Qu’a-t-il manqué au PSG pour résister à Manchester City mercredi soir en demie aller de la Ligue des Champions (1-2) ? Mahrez et Florenzi ont une idée.
Deux matchs en un, tel pourrait être le résumé de la demi-finale aller de la Ligue des Champions remportée (1-2) par Manchester City à Paris hier soir. Avec une première mi-temps dominée par le PSG, puis une seconde écrasée par les Anglais. L’écroulement physique des hommes de Mauricio Pochettino, leur faillite mentale, leur manque d’inspiration ou de lucidité… Les commentateurs cherchent l’explication à ce changement aussi soudain d’attitude des Parisiens après la pause.
Mahrez et Florenzi évoquent la chance
Au final, la chance a aussi joué son rôle sur les deux buts des Skyblues, selon Alessandro Florenzi et Riyad Mahrez. « Nous avons très bien commencé le match en première période. En seconde, ils ont eu deux séquences chanceuses, un centre qui est entré et un tir qui est passé entre deux de nos joueurs », a constaté l’Italien. « Mais un tel match se joue sur des petits détails et ce soir ils sont allés dans leur sens. Nous devons croire en notre potentiel parce que nous sommes assez bons pour obtenir le résultat dont nous avons besoin à Manchester », a positivé le latéral parisien.
De son côté, l’attaquant mancunien (auteur du deuxième but de son équipe sur un coup-franc qui a transpercé le mur) admet volontiers cette part de réussite. « C’était un match un peu à deux visages. La première période, on n’a pas su être dangereux. Même s’ils n’ont pas été très dangereux, les Parisiens étaient mieux que nous. Après en seconde période, on a réussi à les mettre dans leur camp, c’est là notre force », a-t-il d’abord jugé.
« On a de la chance sur les deux buts, moi aussi mon coup-franc passe entre deux joueurs, c’est le football. A l’arrivée, c’est dedans et on prend », a reconnu Mahrez. « On n’a pas été au top mais on gagne, ça reste ouvert, on a ce petit avantage. Il faudra encore mieux jouer pour passer », a conclu l’international algérien. Le PSG aurait tort de se réfugier derrière le seul manque de réussite, tant City a dominé le second acte.
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