Le capitaine du PSG Thiago Silva a reçu une volée de bois vert suite à sa réprimande formulée à l’égard de Javier Pastore et Edinson Cavani.
« On doit penser avant de faire des gestes comme ça. Ce n’était pas bon pour tout le monde. Mais la différence entre Pastore et Cavani, c’est que je crois que Pastore a dit au club qu’il voulait partir. Cavani, c’était un peu différent, mais on doit rester dans notre boulot et revenir le plus vite parce que c’est important pour le club », avait lancé Thiago Silva mercredi soir après la victoire à Amiens (0-2) en Coupe de la Ligue. Javier Pastore et Edinson Cavani sont revenus en retard de congés et sont logiquement punis ; après tout, le capitaine est dans son rôle en rappelant les règles du jeu.
Pastore obligé de se défendre
Mais sa sortie n’a pas plu à tout le monde. A commencer par Javier Pastore, mis en porte-à-faux par le défenseur brésilien et obligé de rectifier le tir au sujet de son avenir dans la capitale. « Je n’ai jamais parlé avec Thiago Silva de mon problème ni de mon futur. Je n’ai jamais mis la pression à personne. Ce n’est pas mon style. Il n’a pas eu connaissance du problème que j’ai eu et qui m’a fait arriver en retard… Je répète : mon rêve a toujours été de partir le dernier. J’ai toujours été loyal. Ce n’est pas vrai que je souhaite partir ! J’aimerais rester ici pour finir ma carrière », a assuré l’Argentin sur Instagram.
T. Silva aurait mieux fait de se taire
De son côté, l’ancien défenseur Eric Di Meco est aussi à l’aise pour tacler un Parisien verbalement, qu’il ne l’était sur les terrains dans les années 80-90. Thiago Silva est servi. « Je pensais que les joueurs ne diraient rien, j’avais même dit que celui qui en parlerait serait un gros con et c’est tombé sur Thiago Silva malheureusement. Il est capitaine, c’est peut-être normal que ce soit lui qui parle. Mais, Thiago Silva, quand même, si je me souviens bien, au Camp Nou, l’an dernier, contre le Barça, le seul qui a été au niveau ce soir-là, c’est Cavani, qui a tiré vers le haut toute son équipe. Tous les autres se sont chiés dans le pantalon et en premier lieu le capitaine, qui donne des leçons à Cavani », a jugé l’ancien Marseillais au micro de RMC.
« Il est peut-être dans son rôle, mais si tu voulais mettre le bordel dans ton équipe, tu t’y prendrais pas autrement. Cavani, tous les matins, il en mange deux des Thiago Silva au petit-déjeuner. Jamais il ne se dégonfle Cavani ! Au niveau du mental, s’il y en a un qui est monstrueux dans cette équipe, c’est Cavani », a-t-il poursuivi. « S’il y en a un qui devrait faire profil bas, c’est quand même Thiago Silva. (…) Moi, je suis Cavani, j’entends ça, je l’attrape et je lui dis : dis-moi toi, tu as une grosse bouche mais je t’ai pas entendu contre le Barça sur le terrain, tu avais une toute petite bouche ce soir-là sur le terrain », a conclu Eric Di Meco.