Selon L’Equipe, les dirigeants de l’OM ont tranché dans le vif au sujet du défenseur central Adil Rami.
Le média précise que l’international français, qui a remporté la Coupe du monde 2018 avec les Bleus, « n’est plus officiellement un salarié du club phocéen ». A vrai dire, on s’attendait à cet épilogue au sujet de Rami. En juin, les dirigeants avaient entamé « une procédure » à son encontre. Résultat, Adil Rami n’a pas eu le droit de s’entraîner sous les ordres du nouveau coach André Villas-Boas.
Ce mardi 13 août 2019, L’Equipe précise que les décideurs marseillais ont « envoyé la lettre de résiliation de contrat » à l’ancien Lillois. Motif : « faute grave ». Afin de justifier ce motif, les pensionnaires du Stade Vélodrome ont certainement évoqué le tournage de… Fort Boyard en mai dernier. Alors qu’il était blessé au talon, Rami avait pris part à cette émission.
Rami ne se laissera pas faire
Les dirigeants lui reprochent d’avoir fait cela alors qu’il devait « pratiquer des soins à la Commanderie ». Pour se justifier, le Français avait mis en avant le fait qu’il détenait « l’accord du staff de l’époque ». Quelques jours après l’épisode Fort Boyard, le défenseur central avait assisté à un défilé de mode… plutôt que d’être dans les tribunes du Stade Vélodrome.
La question est de savoir si tout cela peut constituer une faute grave… Notez que les deux parties ont essayé de « négocier une indemnité de départ » mais sans parvenir à s’entendre. Du coup, il y a fort à parier qu’Adil Rami et ses conseillers juridiques iront jusqu’au procès pour contester ce licenciement. L’addition pourrait donc être salée pour l’OM…