Site icon FootLégende

Nostalgique, Wenger s’apprête à égaler une légende absolue

Arsène Wenger

Crédit photo : Mitch Gunn / Shutterstock.com (39)

Le manager d’Arsenal, Arsène Wenger, est en passe d’égaler un record incroyable détenu par la légende mancunienne Sir Alex Ferguson.

Ce jeudi, les Gunners défieront Crystal Palace dans le cadre de la 20e journée du Championnat d’Angleterre. Ce match est forcément spécial pour Arsène Wenger. En effet, le coach d’Arsenal s’apprête à rejoindre Sir Alex Ferguson au rang d’entraîneur qui a dirigé le plus de fois une formation en Premier League. Dans quelques heures, l’Alsacien fêtera sa 810e, dans cette compétition, à la tête de l’escouade londonienne. Précisons quand même qu’Arsène Wenger n’a pas réussi à gagner autant de matches que l’ex-technicien de Manchester United.

Les stats du Français (467 victoires, 197 nuls et 145 défaites) et de l’Écossais (528 succès, 168 nuls et 114 revers) ne sont pas du même acabit… sans même parler de leurs palmarès respectifs. Hasard du calendrier, Arsène Wenger reléguera Sir Alex Ferguson, à la seconde place, à l’occasion du duel face à West Bromwich Albion programmé le… 31 décembre ! Ce sera alors sa 811e avec la formation d’Arsenal. Selon The Guardian, le manager qui avait débuté son parcours en octobre 1996 (succès 2-0 contre Blackburn) s’est exprimé à ce sujet.

Wenger et l’individualisme rampant

« La chose la plus importante est de croire en l’être humain. Quand vous êtes si longtemps au travail, vous n’êtes pas naïf. Vous connaissez toutes les forces, les faiblesses et comment les gens peuvent être parfois égoïstes et méchants. Mais vous devez toujours croire qu’il y a une lumière dans chaque être humain », a-t-il analysé. Arsène Wenger a ajouté qu’il ne fallait surtout pas choisir « ce travail » si on était « parano » au quotidien. L’Alsacien a indiqué que son « but ultime est de rendre les gens heureux » en voyant Arsenal jouer.

Enfin, le coach tricolore n’a pas caché que la société et le comportement des gens ont changé la donne sur la planète foot. « Nous sommes allés vers plus d’individualisme. Nous vivons dans une société plus exigeante et opiniâtre. Le problème en Europe est que le respect des choses fondamentales est moins fort qu’il y a 20 ans. Des choses comme le respect mutuel. Il y a plus de suspicion. (…) La société est moins stable. » En dépit de cela, Arsène Wenger s’efforce de bien se comporter avec ses joueurs au fil des années et même des décennies. Reste à savoir quand s’arrêtera le coach âgé de 68 ans qui ne fait pas l’unanimité à l’Emirates Stadium.

Quitter la version mobile