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Zidane, Bolt, Happel… Magath est toujours aussi percutant

Zinedine Zidane

Crédit photo : Francesc Juan / Shutterstock.com (67)

Nommé au sein du club japonais de Sagan Tosu en décembre dernier, l’entraîneur Felix Magath continue de suivre ce qui se passe en Europe. Entre actualité et boîte à souvenirs, l’Allemand n’a rien perdu de sa verve.

Branko Zebec et Ernst Happel étaient ses « maîtres » spirituels. Rares sont ceux et celles qui se souviennent encore du premier entraîneur cité. Ce technicien croate était pourtant une référence durant les années 70. Alors qu’il était encore joueur, Felix Magath avait eu l’occasion de croiser sa route durant son long passage à Hambourg (1976-1986) entre 1978 et 1980. Le coach qui avait vu le jour à Zagreb s’était efforcé d’imposer sa méthode très rigoureuse sur le plan physique. Au final, le HSV avait triomphé en Championnat (1979) et atteint la finale de la Coupe des clubs champions (1980). Alors que bon nombre de ses anciens équipiers évitent de reparler de Branko Zebec, qui est mort en 1988 à l’âge de 59 ans, Felix Magath n’a pas hésité à vanter ses mérites lors d’une interview diffusée sur le site du quotidien As.

Pour lui, cet entraîneur était « un enseignant » avec le statut de « grand joueur » (Partizan Belgrade, Étoile Rouge de Belgrade…). A ses yeux, Branko Zebec était l’un « des meilleurs » entraîneurs sur la planète football de même que l’Allemand Ernst Happel qui a aussi laissé une trace indélébile à Hambourg. Entre 1981 et 1987, il avait réussi à remporter une Coupe des clubs champions (1983), deux Championnats d’Allemagne (1982 et 1983) et une Coupe d’Allemagne (1987). « Il était du même niveau (que Zebec) mais tout à fait différent. Happel poussait l’équipe mais il n’essayait pas d’améliorer individuellement les joueurs. Il cherchait le bon état d’esprit et une bonne organisation. »

Magath attend avant de juger Zidane

Aujourd’hui, Felix Magath suit de près les pas de Zinedine Zidane sur le banc du Real Madrid. Il se demande si le champion du monde 1998 parviendra à devenir un grand coach. « Il a été l’un des meilleurs joueurs mais je ne sais pas encore quelle est sa philosophie en tant qu’entraîneur. Ils vivent au jour le jour à Madrid. En tant que footballeur, il pouvait lire le jeu et donc gérer les situations », a-t-il analysé. En guise de conclusion, Felix Magath n’a pas hésité à citer l’exemple d’Usain Bolt pour briser les reins des détracteurs du turn-over qui fait partie de sa marque de fabrique au fil d’une saison. « Il ne propose pas son meilleur (niveau) durant sa première course. Il se réserve pour la finale. Cette situation est normale dans le sport. » Décidément, Felix Magath est vraiment l’héritier du duo Zebec-Happel !

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