Après Eric Cantona, l’acteur Jamel Debbouze s’est élevé à son tour contre l’absence de Karim Benzema et Hatem Ben Arfa en équipe de France, en mettant l’aspect communautaire en avant. Il s’est également extasié sur le football et ses stars comme Zlatan ou Zizou.
Jamel Debbouze est un grand fan de football, et du Paris Saint-Germain en particulier. Interrogé par France Football, l’acteur a révélé toute son admiration pour ce sport et ses stars, telles Zlatan Ibrahimovic et Zinedine Zidane. Il est aussi revenu avec regret sur l’absence en Bleu de Karim Benzema et Hatem Ben Arfa, non retenus pour l’Euro 2016.
« Je vais au Parc des Princes depuis ma plus tendre enfance, putain ça remonte… Je supportais déjà le Matra Racing avant le PSG. Il y avait Fernandez, Krimau qui étaient là… Ce qu’on aime dans le foot, nous les gens du spectacle, c’est la dramaturgie qu’il y a dans le sport. On est jaloux ! Il y a une telle intensité », a-t-il expliqué.
Aucun comédien ne peut faire ce que Zlatan fait
« Franchement aucun comédien ne peut se vanter de faire ce que Zlatan fait. Zlatan ou Zidane, le foot quoi ! Ça provoque des réactions incroyables. C’est vrai que c’est un spectacle magnifique, avec des choses extraordinaires, comme Zlatan, et de choses moins extraordinaires… Tu mettras le nom que tu veux (rires) », a-t-il poursuivi. Du suspense, des rebondissements, du spectacle, un scénario imprévisible… Le sport en général et le football en particulier sont vecteur d’émotion et de passion. Autant d’ingrédients après lesquels courent les scénaristes.
Debbouze regrette l’absence de « nos représentants »
En revanche, la liste des 23 dévoilée par Didier Deschamps pour l’Euro 2016, de laquelle sont absents Hatem Ben Arfa et Karim Benzema, fait moins rire l’humoriste. « Sportivement, comment fait-on pour se priver de joueurs extraordinaires comme eux ? Benzema est l’un des meilleurs attaquants du monde. Ben Arfa, lui, est le meilleur joueur français de la saison en Ligue 1, c’est incontestable tout le monde l’a vu. Il n’a pas sa place en réserve », a-t-il regretté, avant d’emboîter le pas d’Eric Cantona, les sous-entendus racistes en moins.
« Ces gamins représentent en plus tellement de choses, notamment en banlieues. N’avoir aucun de « nos » représentants en équipe de France… (…) Tant qu’on ne permet pas aux quartiers d’évoluer et qu’on en fera pas des Sillicon Valley, qu’on ne leur permettra pas de s’épanouir humainement, socialement et économiquement, on « leur » en voudra toujours d’être ce qu’ils sont. Karim Benzema, et par extension Hatem Ben Arfa, payent la situation sociale de la France d’aujourd’hui », a-t-il jugé.
Pour sa part, Didier Deschamps (qui faut-il le rappeler, a dû se plier à la décision de la FFF concernant Karim Benzema) n’a cure de redresser le pays ou faire des Sillicon Valley. Un seul objectif : emmener les Bleus vers la victoire avec l’équipe qu’il juge être la plus performante et homogène.