La Colombie et le Pérou se sont-ils entendus pour se séparer sur un match nul mardi soir à Lima ? L’attitude de Radamel Falcao est pointée du doigt.
Le Chili est donc le grand perdant des qualifications pour la Coupe du monde 2018 dans la zone sud-américaine. Tandis que l’Argentine a validé son billet grâce à un triplé de Lionel Messi en Equateur (1-3), la Colombie et le Pérou ont également devancé les doubles vainqueurs en titre de la Copa America, en se neutralisant (1-1) à Lima.
Falcao a averti les Péruviens
S’il y avait eu un vainqueur dans ce match-là, le vaincu aurait pris la place du Chili qui aurait alors été qualifié. Mais il n’y en a pas eu et la polémique enfle pour savoir si les deux équipes se sont ou non arrangées pour aboutir à ce résultat. Dans l’oeil du cyclone : l’attitude de Radamel Falcao que les caméras ont surpris en fin de match, en train de parler à plusieurs joueurs péruviens avec la main sur la bouche. Que leur a-t-il dit ?
« Nous nous sommes rendu compte de ce qu’il se passait sur les autres terrains. Et à ce moment, j’ai simplement cherché à faire savoir ces résultats. Rien de plus », a plaidé le buteur monégasque. Autrement dit, Radamel Falcao aurait pris la peine d’informer ses adversaires, sans arrière pensée aucune. Une version difficile à croire. D’autant plus difficile, que le défenseur péruvien Renato Tapia est allé plus loin.
Tapia reconnaît l’arrangement
« Lors des cinq dernières minutes, les joueurs colombiens sont venus nous parler. Ils connaissaient les scores des autres matchs. La fin du match a donc été gérée de la manière dont ça devait l’être… J’ai parlé avec Radamel qui m’a dit que les deux équipes étaient qualifiées (si le score en restait là), mais c’est le football », a-t-il avoué au micro de Panamericana TV. Un petit arrangement entre amis qui a du mal à passer au Chili. Si l’éthique en a pris un coup, le résultat ne devrait toutefois pas être remis en cause par la FIFA.