Didier Deschamps en a vraiment marre que l’équipe de France soit qualifiée de formation défensive avant tout.
Lors d’une interview diffusée par Le Journal du Dimanche, le sélectionneur des Bleus a mis l’accent sur le fait que « le football n’est pas rationnel ». Deschamps ne comprend pas pourquoi lui et les Bleus ont cette étiquette défensive collée en permanence sur le dos. Pour lui, cela n’a pas vraiment de sens lorsqu’on connaît bien le ballon rond.
« En 2010, l’Espagne est en totale maîtrise mais ne marque que huit buts dans la compétition. Nous, on est catalogués équipe défensive et on en met quatorze, dont quatre en finale », a-t-il rappelé. Didier Deschamps a ajouté qu’il y a « des choix et des situations » et que « ça plaît ou non ». A ses yeux, le foot « n’est pas une science exacte » et il faut s’adapter en permanence sur le terrain.
Deschamps et le travail qui paye
Afin de faire face au mieux lors de ce « jeu d’échecs », sur le rectangle vert, Deschamps et son staff ont fait travailler les joueurs sur « des petites choses » précises avant et pendant la Coupe du monde 2018. « Je sais – j’ai eu des infos par les joueurs – que les Belges pensaient nous faire très mal sur coups de pied arrêtés. On a modifié un ou deux placements… Pareil offensivement », a-t-il confié. Face à la Celeste, le Basque a mis en avant une tactique offensive précise.
« Contre l’Uruguay, on a cherché cet axe dans lequel ils mettaient leurs trois meilleurs joueurs de tête. Ils reculaient avant même que le frappeur ne tire. Et au moment de la frappe, ils avançaient pour attaquer le ballon. On s’est adapté. Les receveurs savaient qu’il y aurait un contre-temps d’Antoine à la frappe, ils sont arrivés lancés pour avoir plus d’espace. Et on a visé la zone devant le point de penalty pour couper la trajectoire. »