Le PSG ne devrait pas être sanctionné par le fair-play financier de l’UEFA. Une victoire pour Nasser Al-Khelaifi face à Javier Tebas…
Depuis un an et demi et les transferts de Neymar et Kylian Mbappé, Javier Tebas rêve de voir le Paris Saint-Germain tomber. Le président de la Ligue espagnole répète tous les quatre matins que le club de la capitale triche sur ses comptes financiers, qu’il doit être sanctionné et qu’il est prêt à porter l’affaire devant la justice européenne s’il ne l’est pas. Ira-t-il jusqu’au bout de ses intentions ? Car visiblement, le PSG ne sera pas sanctionné. Pas cette fois-ci en tout cas.
Comme nous l’indiquions samedi, le Tribunal arbitral du sport devrait rendre un avis positif suite au recours posé par les champions de France l’année dernière, clôturant ainsi pour de bon l’enquête dans le cadre du fair-play financier de l’UEFA, menée par l’Instance de contrôle financier des clubs (ICFC) sur la période comptable 2014 – 2017. Un verdict sans surprise pour Nasser Al-Khelaifi qui a toujours affiché sa confiance dans ce dossier très sensible.
Tebas n’a pas eu la peau du PSG
« Il n’a jamais été question d’inquiétude au sein de notre club. Suite à l’ouverture d’une procédure par l’UEFA en septembre 2017, sous la pression d’un dirigeant espagnol (Javier Tebas) qui a peut-être craint alors pour ses intérêts personnels, nous avons répondu point par point à toutes les questions de nos interlocuteurs. Nous avons participé à ces échanges réguliers dans la plus grande transparence et avec le plus grand sérieux apporté à nos réponses », a répondu le président du PSG dans les colonnes du Dauphiné Libéré.
Pour lui, le PSG n’a rien à se reprocher ni à craindre car il est parfaitement géré, en conformité avec les règlements de l’UEFA. Si ce n’était pas le cas, on l’imagine mal s’en vanter dans tous les cas… « Soyez-en sûrs, notre club est géré avec le plus grand professionnalisme. Si tel n’était pas le cas, les plus grands joueurs du monde ne souhaiteraient pas venir chez nous. Et ils n’y seraient pas aussi épanouis qu’ils le sont aujourd’hui », a plaidé Nasser Al-Khelaifi.