Les dirigeants du PSG vont peut-être prendre bientôt un bon bol d’air frais au sujet du fair-play financier (UEFA).
A propos du club de Galatasaray, le Tribunal arbitral du sport (TAS) a tranché en faveur des Turcs. Ce dernier a jugé que la chambre de jugement de l’instance de contrôle financier des clubs de l’UEFA (ICFC) a dépassé le délai requis (10 jours) afin de renvoyer le dossier devant la chambre d’instruction pour réétudier le dossier. Rappelons qu’en juin 2018, la chambre d’instruction avait paraphé avec les dirigeants de Galatasaray un arrangement à l’amiable qui évitait aux Turcs de devoir faire face à des sanctions trop lourdes sur le plan financier.
La chambre de jugement avait patienté jusqu’au… 5 octobre pour lui renvoyer la balle. Le TAS a donc mis en cause la durée de cet épisode ce qui bénéficie à Galatasaray. A en croire L’Equipe, les décideurs du PSG sont dans le même cas de figure. Soulagés après la décision de la chambre d’instruction durant le mois de juin 2018 en matière de fair-play financier, les Parisiens étaient tombés de haut en septembre. La fameuse chambre de jugement avait demandé à sa petite sœur, si on peut dire, de procéder à un examen plus approfondi pour le Paris Saint-Germain. Là aussi se pose le fameux problème de délai.
Le PSG devrait quand même rester prudent
Dans deux semaines, l’UEFA pourrait finalement donner le feu vert au club de la capitale française en matière de fair-play financier. Cela ne signifierait pas pour autant que le PSG pourrait débourser des dizaines de millions d’euros aveuglément au cours des années à venir. Le président Nasser Al-Khelaïfi et consorts devraient continuer de veiller à ce que l’équilibre financier de l’écurie reste conforme aux attentes de l’UEFA. On pense notamment à l’amortissement (150 millions d’euros à trouver par an !) des transferts de Neymar, Kylian Mbappé ou encore Leandro Paredes.