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Super Ligue : Pérez met sa cape de Zorro et snobe l’UEFA

Florentino Perez

Crédit photo : IconSport

Le président du Real Madrid, Florentino Pérez a défendu et expliqué son projet de Super Ligue, dénoncé par l’UEFA.

La Super Ligue croule sous un tsunami de critiques depuis son annonce dimanche soir. En particulier des supporters, vent debout contre cette idée d’entre-soi élitiste qui relèguerait les autres clubs au rang subalterne sans jamais avoir la possibilité de se mesurer à l’élite immuable. Attaqué en premier lieu, Florentino Pérez est monté au front pour défendre son idée. Car c’est bien le président du Real Madrid qui est à l’origine avec une poignée d’autres, et présidera cette nouvelle compétition (si elle voit vraiment le jour).

Pérez ne croit pas aux sanctions de l’UEFA

Alors que l’UEFA menace de représailles quiconque y participera, Pérez se pense intouchable. « Cela n’arrivera pas, la loi nous protège. Nous n’allons pas entrer dans les questions juridiques. C’est impossible. (…) Ce sont des menaces de la part de quelqu’un qui confond monopole et propriété. Il ne faut pas menacer, il faut dialoguer. Nous avons proposé un format qui, selon nous, sauve le football », a-t-il prétendu.

La Super Ligue pour sauver le football de la faillite

« Le football est au bord de la faillite. Pas que les gros, tout le monde. S’il n’y a pas d’argent chez les grands, ils n’achètent pas de joueurs aux autres. C’est une pyramide. Les footballeurs peuvent être tranquilles, ils ne seront pas sanctionnés en sélection. C’est la confusion de ceux qui contrôlent les monopoles. Bien sûr, l’UEFA est un monopole. Elle doit être transparente, elle n’a pas une bonne image tout au long de l’histoire. Ils n’ont à menacer personne. Personne n’a rien fait de mal. Leur format, à notre avis, ne fonctionne pas », a répliqué Pérez sur le plateau d’El Chiringuito.

Le président du Real considère que son projet est vital pour ne pas que le football meure à petit feu. « Certains ont dit que c’est une compétition pour les riches mais ce n’est pas vrai. C’est pour sauver le football, basé sur la solidarité. Quelqu’un a dit que les riches seront plus riches et les pauvres plus pauvres. Ce n’est pas le cas. Nous allons sauver le football, nous ne voulons pas laisser le football disparaître. On a perdu 5 milliards d’euros. Lorsque vous n’avez pas de revenus autres que ceux issus des droits TV, il faut organiser des matchs plus attrayants », a-t-il défendu.

« Avec la pandémie, nous sommes tous ruinés. Le football est quelque chose de planétaire, nous avons des fans dans tous les coins du monde. La télévision est le média qui doit le plus changer pour s’adapter à la période actuelle. Il fallait faire une analyse et trouver pourquoi les jeunes, les 16-24 ans, n’avaient plus d’intérêt pour le football. Il y a beaucoup de matchs avec peu d’intérêt sportif. Les jeunes évoluent aussi sur d’autres plates-formes. Le football doit donc s’adapter », a plaidé Pérez.

Images de IconSport

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