L’attaquant de l’OGC Nice, Mario Balotelli a des qualités évidentes. Mais aussi des défauts qui entravent ses performances.
Comme avec Hatem Ben Arfa un an plus tôt, Nice a fait un pari en misant sur Mario Balotelli l’été dernier, alors que l’Italien sortait de deux saisons calamiteuses. Six mois plus tard, le pari est plutôt positif – en témoignent ses 11 buts inscrits en 18 matchs et le surplus de lumière médiatique portée sur le club grâce à lui – même si l’attaquant transalpin n’est pas encore redevenu celui qu’il était au début de sa carrière.
Si Lucien Favre a pointé du doigt ses carences physiques après le match remporté face à Saint-Etienne (1-0) mercredi dernier durant lequel il était remplaçant, son coéquipier Valentin Eysseric note pour sa part un certain manque d’investissement et un individualisme.
Balotelli se renferme sur lui et ne pense pas assez collectif
« Il faut que tout le monde se mette au service du collectif et peut-être qu’il en fasse un peu plus. Parfois, il se renferme sur lui-même et on ne peut plus trop lui parler. A lui de penser plus collectif et de travailler plus pour nous. Ça lui ouvrira plus de situations et de actions pour marquer des buts », a-t-il confié en conférence de presse.
« Quand je le vois louper une frappe ou ne pas marquer un but je me retrouve un peu en lui quand il baisse la tête, ronchonne et ne veut plus parler. Il reste dans son coin et c’est dommage car il est plus fort que tout le monde, il va plus vite, il est plus costaud, il frappe plus fort. C’est dommage qu’il soit comme ça et qu’il baisse la tête », a-t-il constaté. Vendredi, Mario Balotelli, fiévreux, ne s’est pas entraîné. Il est incertain pour affronter Rennes dimanche.