Bordeaux n’a pas aimé l’arbitrage de M. Millot dimanche soir face à l’OM (2-2). Nicolas de Tavernost est très remonté.
Les semaines se suivent et ne se ressemblent pas pour l’OM. Après avoir été rattrapés sur le fil par le PSG lors du Classique au Vélodrome (2-2), les Marseillais ont cette fois-ci égalisé à la dernière seconde par Morgan Sanson dimanche soir à Bordeaux, après avoir été menés au score durant 91 minutes. De quoi nourrir la frustration des Girondins et de leur actionnaire.
Les arbitres sont des gens irresponsables pour Tavernost
Nicolas de Tavernost s’en est pris à l’arbitre après la rencontre, lui reprochant des décisions défavorables à son équipe, en particulier le coup franc inexistant qui a amené l’égalisation. « C’est une grosse déception. Les garçons se sont beaucoup donnés. Mais on ne peut pas jouer contre l’arbitrage, ce n’est pas possible. Je n’ai pas l’habitude de critiquer l’arbitrage mais là, trop c’est trop », a-t-il lâché en préambule, avant de développer sa pensée.
« J’ai été lui dire d’ailleurs, de manière très directe. Ce n’est pas possible que des investisseurs comme nous, on se retrouve à la merci de décisions à la 93e minute, d’un coup franc qui n’existe pas, d’un corner qu’il y avait. Je ne dis pas que le résultat n’est pas équilibré. Je dis simplement que l’arbitrage ne l’a pas été », a-t-il jugé. « C’est très énervant que quelqu’un prenne la responsabilité de siffler un coup franc qui est dans sa tête à la 93e minute », a-t-il insisté.
« Ce sont des gens irresponsables. Ce sont vraiment des gens irresponsables. Je lui ai dit très calmement, dans des termes tout à fait acceptables. On a le droit de dire qu’on a trouvé que l’arbitrage n’avait pas été bon. On a tout à fait le droit de le dire. C’est très frustrant, très énervant. Au lieu de se chamailler, à la Ligue et la Fédé, ils feraient mieux de s’occuper de l’arbitrage », a conclu Nicolas de Tavernost.
Bordeaux a aussi fait des erreurs…
Au-delà du coup-franc, M. Millot aurait également pu accorder u penalty aux Bordelais en première période. Un fait qui n’aurait eu aucune incidence si les Girondins avaient su doubler la mise en convertissant une de leurs nombreuses occasions. Ou si Malcom avait conservé le ballon au lieu de le perdre bêtement à la 93e minute. Ou si Youssouf Sabaly n’avait ni manqué son dégagement sur le coup franc de la dernière chance pour l’OM, ni tourné le dos à Morgan Sanson au moment de sa frappe…