Se retrouvant mêlé malgré lui à une affaire de corruption, le PSG a reçu le soutien de la LFP et de Première Ligue.
Suite à une alerte de l’UEFA, une enquête a été ouverte par la justice française sur le match de Ligue des Champions remporté par le Paris Saint-Germain face à l’Etoile Rouge de Belgrade (6-1), en raison de forts soupçons de fraude initiée par un dirigeant du club serbe. Le club de la capitale se retrouve de facto indirectement mêlé à cette affaire. Les instances françaises ont immédiatement sorti les boucliers pour le défendre.
La LFP fait toute confiance au PSG
« Suite à l’ouverture d’une enquête concernant des soupçons autour de la rencontre PSG – Étoile Rouge Belgrade, la LFP a toute confiance en la justice et en l’UEFA qui est en charge de la Ligue des Champions pour instruire ce dossier. Cette affaire met en cause des personnes gravitant autour du club serbe », a réagi la Ligue. « La LFP renouvelle toute sa confiance et son soutien au club parisien et à son président. La LFP rappelle enfin que l’éthique et l’intégrité des compétitions sont deux valeurs fondamentales du football professionnel français, et qu’à ce titre, la Ligue participe activement à des programmes de lutte contre la corruption », a-t-elle ajouté.
Aucun soupçon sur le PSG selon Première Ligue
Le syndicat des clubs de Ligue 1, Première Ligue a également apporté son soutien au PSG. « Les clubs de Première Ligue tiennent à apporter un soutien total au Paris Saint-Germain, après la révélation d’un pari suspect. (…) Aucun soupçon ne saurait peser sur un club dont nous connaissons tous les valeurs en matière d’éthique et de moralité, valeurs partagées par l’ensemble de ses dirigeants, de ses joueurs et de ses collaborateurs », écrit-il. « Les esprits mal intentionnés qui chercheraient à salir la réputation du PSG à travers une affaire dont il est complètement étranger, jetteraient en réalité le discrédit sur l’ensemble du football français qui a toujours été soucieux de lutter contre toute forme de corruption », a ajouté le syndicat.
