Les attaquants du Barça Ousmane Dembélé et Antoine Griezmann sont au coeur de la polémique pour des accusations de racisme.
Antoine Griezmann pensait sûrement passer des vacances paisibles pour se remettre d’une saison éprouvante ponctuée d’une grosse déception lors de l’Euro 2021. Mais c’était sans compter sur la divulgation d’une vidéo a priori datée de l’été 2019, dans laquelle on le voit rire à des « blagues » douteuses de son coéquipier Ousmane Dembélé à l’encontre de Japonais, que d’aucune peuvent juger racistes. Cette vidéo n’est pas sans conséquences. Sur le plan moral, mais pas seulement.
Lâché par Konami, Griezmann demande pardon à Rakuten
L’international français et le Barça sont en effet liés à des sociétés asiatiques par des contrats de sponsoring. « Je me suis toujours engagé contre toute forme de discrimination. Depuis quelques jours certaines personnes veulent me faire passer pour l’homme que je ne suis pas. Je réfute avec fermeté les accusations qui me sont portées et je suis désolé si j’ai pu offenser mes amis japonais », s’est défendu Griezmann via les réseaux sociaux.
Mais le mal est fait pour la société de jeux vidéo Konami dont le champion du monde 2018 était ambassadeur. « Konami Digital Entertainment estime, tout comme la philosophie du sport, que la discrimination de quelque nature que ce soit est inacceptable. Auparavant, nous avions annoncé Antoine Griezmann comme notre Yu-Gi-Oh! ambassadeur du contenu, mais à la lumière des événements récents, nous avons décidé d’annuler le contrat », a annoncé l’entreprise japonaise.
« En ce qui concerne notre franchise eFootball PES, nous demanderons au FC Barcelone en tant que partenaire de club d’expliquer les détails de cette affaire et ses actions futures », a ajouté Konami. Par ailleurs, la presse espagnole rapporte que Griezmann a dû s’expliquer et s’excuser auprès d’Hiroshi Mikitani, le PDG de Rakuten, sponsor principal du Barça et importante société japonaise de services sur Internet.
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