La crise liée au coronavirus permettra-t-elle de créer un monde meilleur demain ? L’ancien international français Bixente Lizarazu l’espère, mais…
« Nous vivons une vie à laquelle nous n’étions pas habitués et qui nous changera profondément. J’espère que cela nous changera tous, en commençant par le football. L’économie changera à tous les niveaux. Les droits TV auront une valeur moindre, les joueurs et entraîneurs gagneront beaucoup moins, les billets coûteront moins cher parce que les gens auront moins d’argent. Préparons-nous à une contraction générale », a considéré l’entraîneur d’Everton Carlo Ancelotti récemment, à propos des effets du coronavirus sur la vie d’après.
Lizarazu aimerait plus de sagesse, d’humanité et de solidarité
Un avis que ne partage pas tout le monde. Bixente Lizarazu lui, est plus pessimiste sur la capacité des humains et dirigeants à ne pas oublier. Ou plus optimisme, pour ceux qui étaient heureux de vivre dans le monde tel qu’il était et espèrent que rien ne changera. « Le foot sera-t-il différent ? Qui le sait ? Personne n’aurait imaginé qu’on vivrait cette situation. Le football reprendra. Je pense malheureusement que ce sera toujours avec ses excès, à moins que la crise économique qui arrivera derrière nous oblige à plus de sagesse », a-t-il présumé.
« J’aimerais dire qu’on va en sortir différents. Moins boulimique, plus solidaire. Mais je n’en suis pas certain. J’aimerais qu’on décide de réduire la voilure, qu’on revienne à des choses plus humaines, artisanales, locales mais on a tous une capacité d’oubli extraordinairement rapide. Trois mois après le déconfinement, aurons-nous vraiment changé ? J’aimerais le dire… », a regretté d’avance le champion du monde 1998 dans les colonnes du journal Le Parisien.
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