Le président de l’OM, Jacques-Henri Eyraud, en a ras-le-bol que des rencontres de son club soient reportées par la LFP.
Au cours du conseil d’administration de la LFP, Eyraud n’a pas hésité à taper du poing sur la table. Un communiqué publié sur le site officiel de l’OM met en avant son intervention. « L’Olympique de Marseille a subi trois déprogrammations de ses rencontres de Ligue 1 depuis le début de la saison en raison de la pandémie de Covid-19. En effet, plusieurs de nos adversaires ont malheureusement vu plus de dix de leurs joueurs être touchés par le virus », a-t-il déclaré.
Puis Jacques-Henri Eyraud a ajouté que l’OM va se retrouver dans une configuration vraiment spéciale au niveau du classement. « A l’issue de cette journée de championnat, l’OM aura deux matches de retard sur ses concurrents pendant plusieurs semaines, situation exceptionnelle dans l’histoire de la Ligue 1. » A ses yeux, ce n’est pas normal que « les dates d’organisation de ces matches en retard » ne soient « pas connues » à ce stade.
Eyraud et le calendrier très chargé
Aujourd’hui, Eyraud est persuadé que ces rencontres « ne pourront se jouer durant la première partie de la saison compte-tenu d’un calendrier surchargé ». Du coup, l’Olympique de Marseille « jouera pendant plusieurs mois avec un déficit de deux rencontres en retard, ce qui soulève un problème d’équité évident en matière de compétition sportive ».
Jacques-Henri Eyraud a assuré que le club « a essayé de proposer des solutions pour à la fois en gommer les effets, mais aussi et surtout répondre aux besoins des diffuseurs ». Le président de l’OM considère que le fait de « déprogrammer un ou plusieurs matches impliquant les équipes à plus forte audience est un handicap très problématique pour les diffuseurs ».
Par exemple, l’OM « a proposé à Lens de jouer ce samedi son match en retard ». Histoire que « l’OM soit diffusé sur la case de grande écoute prévue pour accueillir ces affiches ». Problème : les Sang et Or n’ont « pas souhaité accepter cette solution ». Eyraud croit franchement qu’il faudra « repenser en profondeur nos formats, nos règlements et l’attractivité du football français » au cours des semaines et des mois à venir…
Images de IconSport