Décidément, Nabil Fekir (Betis Séville) et son ancien agent Jean-Pierre Bernès n’arrivent pas à tourner la page…
Sur Canal+, Bernès a remis le couvert au sujet du transfert avorté de Fekir à Liverpool. Pour lui, c’est clairement l’entourage du milieu offensif, qui s’exprimait alors à l’OL, qui aurait fait capoter l’affaire. « Quand on est arrivé avec les dirigeants de Liverpool avec qui j’ai d’excellentes relations, on a vu arriver un avocat et le beau-frère de Nabil qui ont dit : arrêtez tout, arrêtez les discussions, les discussions doivent être reprises à 0. J’ai rarement vu ça, et ça fait 38 ans que je suis dans le football », a lâché le conseiller. Jean-Pierre Bernès a ajouté que le beau-frère de l’international français « voulait une commission » dans le cadre de ce transfert.
Au final, le board des Reds avait renoncé à l’idée de recruter le gaucher. Par le biais de L’Equipe, l’avocat de Nabil Fekir, maître Antoine Landon, a diffusé un communiqué. Il a expliqué que le meneur de jeu est « consterné par les propos mensongers tenus par Jean-Pierre Bernès ». A ses yeux, ces derniers « le salissent gravement, lui et sa famille ». L’avocat a ajouté que son client ne savait pas à quoi s’en tenir juste avant de parapher son bail à Anfield. « Nabil Fekir n’a été prévenu que la veille au soir qu’une réunion de signature devait avoir lieu le lendemain. Il n’avait alors pas la moindre information sur les contrats. Seule une feuille de bloc-notes rédigée sur un coin de table lui avait été transmise. En raison de cette impréparation totale, il a souhaité que des avocats et un tiers de confiance soient présents. »
Bernès voudrait se venger de Fekir
Le conseiller a assuré qu’à « aucun moment » les proches de Fekir « n’ont renégocié les conditions financières avec le club de Liverpool et encore moins demandé d’arrêter tout ». Par ailleurs, « le beau-frère de Nabil » n’a eu, selon lui en tout cas, « aucun échange avec les représentants du club ». L’avocat considère que depuis la fin de la collaboration entre Nabil Fekir et Jean-Pierre Bernès, ce dernier « n’a cessé d’essayer de lui nuire en engageant une action judiciaire totalement infondée à son encontre ».
A la clé, une instrumentalisation des « médias pour la nourrir » ou encore une tentative afin de « faire échec à son transfert au Betis Séville le jour même de la signature ». Pour sa part, l’avocat de Bernès, maître Carlo Alberto Brusa, a décidé d’intervenir. A ses yeux, il n’y a pas d’éléments « de nature à contester » ce que son client a dit. Du coup, il attend « avec impatience la plainte en diffamation contre M. Bernès » du clan Fekir. Au final, la guerre entre les deux hommes est loin d’être terminée… Il y a fort à parier que les semaines et les mois à venir donneront lieu à des nouvelles déclarations tranchantes.
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